À quelques semaines du coup d’envoi de la Nations League 2025, une vive tension vient d’éclater au sein du football espagnol. Xabi Alonso, ancien international et entraîneur en pleine ascension, aurait demandé à plusieurs joueurs du Real Madrid de limiter leurs interactions avec les joueurs du FC Barcelone durant le rassemblement de la sélection espagnole.

Cette consigne, relayée par plusieurs sources proches du vestiaire, a immédiatement été perçue comme un acte de division volontaire, voire une attaque symbolique contre l’esprit d’unité nationale que cherche à instaurer Luis de la Fuente.

Le sélectionneur espagnol, connu pour son calme, n’a cette fois pas mâché ses mots. Lors d’une déclaration publique, il a tranché net : « Qu’il se taise ! ». Une phrase choc, qui en dit long sur la frustration accumulée. Pour lui, la priorité est de construire une équipe soudée, surtout dans un contexte où les jeunes talents issus de clubs rivaux – comme Yamal (Barça) ou Nico Paz (Real) – sont appelés à jouer ensemble.

Derrière cette querelle, des tensions historiques entre les deux grands clubs espagnols refont surface. Certains analystes affirment qu’Alonso, pressenti pour un poste clé au Real Madrid, chercherait à renforcer l’identité « madridista » dans les vestiaires, au détriment de la neutralité de la sélection.

Mais au-delà des rivalités de clubs, c’est l’unité de la Roja qui est menacée. Le public espagnol, lui, se divise : certains défendent Alonso pour son attachement à ses valeurs, d’autres dénoncent un comportement contre-productif.
La fédération espagnole de football, pour l’instant, garde le silence, mais en coulisses, une intervention ne serait pas à exclure si les tensions persistent. Une chose est sûre : le climat est tendu à l’approche d’un tournoi où la cohésion pourrait faire la différence entre la gloire… et l’effondrement.