Après la victoire 5-0 du Real Madrid face au Kairat Almaty lors du match retour de la Ligue des champions, au lieu de se réjouir, le vestiaire de la Real a été le théâtre d’une polémique autour de deux étoiles montantes : Federico Valverde et Vinicius Junior.
Selon les médias espagnols, Valverde a manifesté son mécontentement dès son exclusion, évitant même les exercices d’échauffement avec la réserve. La source a indiqué que le milieu de terrain uruguayen avait catégoriquement refusé d’entrer sur le terrain à la demande de l’entraîneur Xabi Alonso, et avait dû demander à Jude Bellingham de venir « calmer » la situation pour apaiser les tensions.
De son côté, Vinicius a également été au centre de l’attention lorsqu’il a jeté violemment une bouteille d’eau au sol lors de son remplacement à la 70e minute, alors que le Real menait. Ce n’est pas la première fois que la star brésilienne affiche son attitude, puisqu’il l’avait déjà fait lors de la victoire contre l’Espanyol en Liga.
Face aux critiques, Xabi Alonso s’est exprimé pour la première fois après le match :
« Au Real Madrid, le talent est essentiel, mais l’attitude est décisive. Si quelqu’un se croit supérieur à l’équipe, il n’a pas sa place ici. Je respecte Valverde, j’apprécie Vinicius, mais tout joueur doit comprendre : personne n’est au-dessus du club, pas même les plus grandes stars.»
Cette déclaration cinglante a immédiatement suscité la polémique. Nombreux sont ceux qui pensent qu’Alonso vise ses deux élèves préférés et est prêt à les punir si l’incident se reproduit. D’autres l’ont défendu, affirmant que l’émotion ressentie lors du match était normale et que l’entraîneur espagnol avait délibérément « exagéré » le problème pour asseoir son influence dans le vestiaire.
Cependant, avec Mbappé en pleine forme et Bellingham qui revient tout juste de blessure, il est évident que Valverde et Vinicius auront du mal à se positionner. Il y aura certainement de nombreuses tempêtes au sein du Real Madrid dans les prochains jours, où même une petite fissure suffira à créer une « tempête dramatique » au Bernabéu même.