Une opération menée dans l’ombre, un silence pesant à Newcastle, et un accord scellé bien avant que l’Europe ne le remarque : le transfert d’Alexander Isak au PSG pourrait bien être l’un des coups les plus ingénieux — et les plus sournois — du football moderne.

Selon une source interne très proche du dossier, Alexander Isak, la star suédoise de Newcastle, aurait déjà signé un accord de principe avec le Paris Saint-Germain dès le mois de mai 2024, avant même le début de l’EURO, où sa prestation solide n’a fait que renforcer sa valeur médiatique. Mais dans ce qui ressemble à un plan parfaitement orchestré, l’attaquant aurait exigé une clause de silence total jusqu’à la fin du tournoi pour éviter toute pression ou critique venue d’Angleterre, notamment de la part des fans de Premier League — connus pour leur véhémence envers les joueurs accusés de “trahison”.

Le PSG, toujours à la recherche de la star offensive parfaite pour compléter son projet post-Mbappé, aurait sauté sur l’opportunité en activant une clause de libération discrète dans le contrat d’Isak, estimée à près de 75 millions d’euros. Ce montant, bien que conséquent, est considéré par certains experts comme une affaire en or, au vu du potentiel de l’ancien joueur de la Real Sociedad.

Mais pourquoi un tel niveau de secret autour de ce transfert ? Pourquoi cette volonté d’Isak de cacher l’accord aussi longtemps ? D’après plusieurs échos en provenance de l’entourage du joueur, la peur d’un lynchage médiatique au Royaume-Uni aurait pesé lourd. Newcastle sortait d’une saison mouvementée, avec une qualification européenne accrochée de justesse, et Isak était considéré comme le joyau du projet saoudien à Saint James’ Park. Une annonce prématurée aurait été perçue comme une trahison, voire un abandon.
Côté PSG, Luis Campos et Nasser Al-Khelaïfi auraient joué la carte du silence radio total, refusant même d’évoquer publiquement l’intérêt pour Isak, alors que plusieurs médias anglais et espagnols commençaient à flairer quelque chose. À l’intérieur du club parisien, le nom d’Isak circulait pourtant en coulisses comme priorité numéro 1, juste derrière Victor Osimhen, dont le prix jugé excessif (au-delà de 110 millions d’euros) a finalement fait pencher la balance vers l’option suédoise.
Aujourd’hui, le scénario se confirme peu à peu. Plusieurs journalistes bien informés ont remarqué qu’Isak avait discrètement retiré plusieurs références à Newcastle sur ses réseaux sociaux, tandis que des agents parisiens ont été aperçus à Londres dès la semaine dernière. Et alors que le mercato bat son plein, un communiqué officiel du PSG pourrait tomber d’un jour à l’autre.
Mais au-delà du transfert lui-même, c’est la méthode PSG qui fascine. Dans un football de plus en plus exposé, où chaque mouvement est scruté à la loupe, réussir à sceller un tel accord en silence, à quelques semaines d’une compétition majeure, relève du tour de force stratégique. Certains y voient le chef-d’œuvre de Luis Campos, d’autres parlent d’un coup bas envers Newcastle, encore sous le choc.
Ce qui est certain, c’est que le PSG frappe fort. Et si Isak performe comme attendu, ce transfert pourrait bien être vu, d’ici quelques années, comme l’un des plus grands coups secrets de la décennie.