Le football turc traverse une crise inattendue à peine quelques semaines après l’arrivée tonitruante de José Mourinho à la tête de la sélection nationale. Celal Nuri Demirturk, président de la commission de discipline de la Fédération turque de football (TFF), a officiellement démissionné ce 19 juin, suite à la fuite d’une conversation privée dans laquelle il critiquait violemment l’entraîneur portugais.

Selon les médias locaux, des messages échangés sur une application chiffrée entre Demirturk et un autre membre de la TFF ont été révélés sur les réseaux sociaux. L’un d’eux contient une phrase qui a fait l’effet d’une bombe :

« Mourinho ne vient que pour faire le show, il ne changera rien ici. »
Si l’origine de la fuite reste inconnue, certains évoquent déjà un règlement de comptes interne, voire une manœuvre orchestrée par un clan favorable à Mourinho, désireux de nettoyer l’entourage du Portugais dès son arrivée.
Face à la pression médiatique et à la vague d’indignation sur les réseaux sociaux, Demirturk n’a eu d’autre choix que de quitter son poste. Officiellement, il parle d’une “volonté de préserver la stabilité de l’institution”, mais en coulisses, beaucoup y voient la première victime d’un bras de fer en train de s’installer au sein de la TFF.
De son côté, José Mourinho est resté silencieux, comme à son habitude lorsqu’une tempête gronde… mais ses proches laissent entendre qu’il “a pris note de ceux qui étaient contre lui dès le départ”.
La fédération turque n’a pas encore communiqué sur l’éventuelle ouverture d’une enquête interne, mais le climat est devenu électrique, et la présence de Mourinho semble déjà redessiner les équilibres de pouvoir à Ankara.