Le feuilleton Bradley Barcola s’est conclu dans la stupeur générale. L’ailier français de 21 ans quitte officiellement le Paris Saint-Germain pour rejoindre le Bayern Munich… et le montant de l’opération donne le vertige. Selon plusieurs sources concordantes, le club bavarois aurait accepté de verser près de 95 millions d’euros bonus compris, un prix jugé « totalement déraisonnable » par les observateurs, compte tenu de l’âge du joueur et de son expérience encore limitée.

Mais le plus étonnant, c’est que ce transfert n’était pas du tout dans les plans du PSG. Initialement considéré comme intransférable par Luis Enrique, Barcola représentait un projet à long terme, un joueur formé en France, capable d’exploser dans les années à venir. Le club parisien misait sur lui pour incarner une partie de l’identité française du vestiaire. Pourtant, les offres répétées du Bayern, de plus en plus agressives, ont fini par faire craquer la direction parisienne.

Derrière cette pression allemande se cacherait une volonté stratégique de Thomas Tuchel, qui connaît parfaitement le potentiel du joueur et aurait insisté personnellement auprès de sa direction pour le faire venir. Munich, conscient de la marge de progression de Barcola, a mis les moyens. Et le PSG, confronté à des impératifs financiers liés au fair-play UEFA et à la volonté de rééquilibrer son effectif, a fini par céder.

Mais en interne, le départ laisse un goût amer. Certains membres du staff technique auraient exprimé leur frustration face à une vente jugée « précipitée et dictée par les chiffres ». Quant aux supporters, la colère monte sur les réseaux sociaux : « On vend un espoir français à un rival européen pour de l’argent ? Encore ? » peut-on lire un peu partout.
Barcola, de son côté, aurait été séduit par le projet du Bayern, la confiance du staff, et surtout, la promesse d’un rôle central dans l’effectif. Il s’engagera pour 5 ans, avec un salaire doublé par rapport à Paris.
Un départ inattendu, un prix insensé, et une atmosphère tendue au sein du PSG… Ce transfert pourrait bien laisser des traces durables dans l’organigramme parisien.