À peine le transfert d’Illia Zabarnyi officialisé que la poudrière entre le PSG et le Real Madrid s’est embrasée. Le défenseur ukrainien, recruté pour une somme record jamais atteinte par le club parisien pour un joueur défensif, n’a même pas encore foulé la pelouse du Parc des Princes que son nom est déjà au cœur d’un conflit diplomatique footballistique de haute intensité.

Tout est parti d’une phrase. Une seule. Mais signée Luis Enrique, elle a eu l’effet d’un coup de tonnerre :

« Zabarnyi est, selon moi, tout simplement meilleur que Huisjen. »
Une comparaison frontale avec Dean Huisjen, jeune espoir de la défense du Real Madrid, qui n’a pas tardé à faire réagir… et à mettre le feu aux poudres. Dans la presse madrilène, l’indignation est totale : « Une attaque gratuite », « Manque de respect », « Guerre psychologique avant l’heure »… Les titres parlent d’eux-mêmes.
Du côté du Real, le silence institutionnel contraste avec la colère en interne. Selon plusieurs sources proches du club, les dirigeants n’ont guère apprécié cette sortie jugée déplacée. Un cadre du club aurait confié hors micro :
« Enrique n’a aucune classe. Il n’a pas besoin de rabaisser nos joueurs pour valoriser les siens. »
Mais la réponse la plus attendue est venue de Xabi Alonso, figure montante de la maison blanche et tacticien respecté. Interrogé sur la déclaration du coach parisien, il a répondu d’un ton calme mais glacial :
« Chacun a droit à son opinion. Mais au Real Madrid, nous préférons parler sur le terrain. »
Une réplique cinglante, qui en dit long sur l’état de tension entre les deux institutions. Alors que la saison n’a pas encore commencé, l’affrontement PSG-Real semble déjà lancé, et pas seulement en Ligue des Champions.
En coulisses, ce duel de prestige entre deux puissances du football européen prend désormais une tournure médiatique… et chaque mot pèse désormais plus qu’un but.