La tension est à son comble à quelques jours de la très attendue finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et Tottenham. Ce qui devait être une fête du football européen a brusquement basculé dans un climat explosif, suite à une déclaration incendiaire venue de Londres : le coach de Tottenham menace tout simplement de boycotter la finale si Achraf Hakimi est autorisé à jouer.

Selon plusieurs sources concordantes, les dirigeants des Spurs ont officiellement saisi la FIFA et l’UEFA, exigeant que le latéral marocain du PSG soit suspendu immédiatement, sous peine de se retirer purement et simplement du match le plus prestigieux de la saison.

Le fond de l’affaire : Hakimi, un cas devenu explosif
Tout commence par le retour médiatique d’une affaire judiciaire vieille de plusieurs mois : Hakimi est à nouveau visé par une enquête pour agression sexuelle en France. Bien que le joueur n’ait pas été formellement inculpé, les éléments nouveaux dans le dossier ont semé le trouble, notamment du côté anglais.

Le staff de Tottenham estime que la participation d’un joueur entouré d’une telle polémique nuit gravement à l’image de la compétition, et encore plus si le PSG venait à remporter le titre avec lui sur le terrain.
« C’est une question d’éthique sportive, mais aussi d’exemplarité. Nous ne pouvons pas jouer dans ces conditions », aurait confié une source proche de Daniel Levy, président des Spurs.
Ultimatum et menaces de forfait : une première historique
Le club londonien ne s’est pas arrêté à de simples protestations. Selon le média espagnol Relevo, un courrier officiel signé par le président de Tottenham aurait été envoyé conjointement à la FIFA et à l’UEFA, demandant une interdiction immédiate de Hakimi pour la finale, ou l’annulation de la participation de Tottenham à la rencontre.
Ce courrier contient un ultimatum de 48 heures : si aucune décision n’est prise, les Spurs pourraient annuler leur déplacement à Paris, provoquant un véritable tremblement de terre sans précédent dans l’histoire de la Ligue des champions.
Le PSG sous le feu des critiques… mais garde le silence
Du côté parisien, c’est le mutisme total. Ni Nasser Al-Khelaïfi, ni Luis Enrique, ni le staff juridique du club n’ont réagi publiquement à la menace anglaise. Une stratégie du silence qui pourrait cacher une situation bien plus tendue en interne.
Plusieurs rumeurs affirment que le Qatar aurait demandé un rapport d’urgence sur l’état du dossier Hakimi, redoutant un scandale diplomatique autour d’un match à haute valeur symbolique.
« Ce n’est pas juste un match, c’est une vitrine mondiale pour les sponsors. Tout peut voler en éclats si la FIFA ne tranche pas vite », explique un consultant juridique à L’Équipe.
UEFA et FIFA acculées : vers un précédent juridique dangereux ?
Face à la menace sans précédent de Tottenham, les instances européennes sont dos au mur. Si elles autorisent Hakimi à jouer, elles risquent un boycott. Si elles cèdent à la pression anglaise, un dangereux précédent pourrait voir le jour, où les clubs utiliseraient la justice comme arme tactique.
Des voix s’élèvent déjà dans d’autres clubs : le FC Barcelone, Manchester City ou encore le Bayern Munich auraient demandé une réunion d’urgence, craignant une politisation croissante de la justice sportive.
Conclusion : vers une finale sous très haute tension
Alors que le monde entier attend cette finale, l’ombre d’un scandale juridique plane sur le Stade de France. Hakimi sera-t-il sur la feuille de match ? Le PSG osera-t-il le titulariser ? Tottenham ira-t-il jusqu’au bout de sa menace ?
Une chose est certaine : la finale 2025 est déjà entrée dans l’histoire… avant même le coup d’envoi.