Le Paris Saint-Germain, habitué aux coups d’éclat sur le marché des transferts, vient de déclencher un véritable tremblement de terre en fixant la valeur de Lee Kang-in à 120 millions d’euros. Une somme qui a immédiatement refroidi Naples, pourtant séduit par le profil du milieu offensif sud-coréen. Selon des révélations de la presse coréenne, Nasser Al-Khelaïfi serait allé encore plus loin en menaçant de porter plainte contre tout club qui tenterait d’approcher la pépite asiatique sans autorisation.

Ce qui pouvait passer pour une simple rumeur de mercato s’est transformé en affaire d’État au sein du football européen. Naples, désireux de renforcer son entrejeu après un été mouvementé, avait identifié Lee Kang-in comme cible prioritaire. Le joueur, brillant lors des dernières sorties du PSG, incarne parfaitement ce football moderne, capable d’alterner explosivité, vision et efficacité. Mais au moment où les Italiens ont tenté une première approche, la réaction parisienne fut glaciale, presque brutale : le message était clair, Lee n’est pas à vendre.
La stratégie musclée d’Al-Khelaïfi
Connu pour son tempérament de négociateur inflexible, Nasser Al-Khelaïfi aurait immédiatement convoqué ses équipes juridiques. L’objectif ? Éteindre dans l’œuf toute tentative d’arrachement de Lee Kang-in. Selon un proche du dossier cité par un média coréen, le président du PSG aurait même lâché en coulisses : « Quiconque touche à Lee, c’est le PSG qu’il attaque ». Une phrase forte, révélatrice du statut que l’international sud-coréen a désormais acquis dans le projet parisien.

Le dirigeant qatari considère Lee non seulement comme un joueur clé sur le terrain, mais aussi comme une véritable icône marketing en Asie, un marché où le PSG cherche à étendre son influence. Après les départs de Neymar et Messi, Paris veut reconstruire une identité claire, et Lee Kang-in est désormais au centre de cette stratégie.
Un signal envoyé à l’Europe entière
Si Naples a rapidement reculé face à cette exigence démesurée, un autre club de Premier League, dont l’identité reste encore secrète, aurait également tenté de sonder l’entourage du joueur. Résultat identique : porte close et menace implicite de représailles. À travers ce dossier, le PSG envoie un message clair : terminée l’époque où ses talents pouvaient être happés par les géants européens.
Dans un contexte où Luis Enrique cherche stabilité et continuité, perdre Lee Kang-in aurait été perçu comme un échec stratégique. Le technicien espagnol, séduit par l’intelligence de jeu du Sud-Coréen, a d’ailleurs insisté à plusieurs reprises sur son importance dans le schéma parisien.
Les réactions en Corée et à Paris
La presse coréenne, loin de condamner la fermeté du PSG, salue au contraire cette défense acharnée de son international. Certains titres parlent même d’« un mur infranchissable dressé par Paris pour protéger son diamant ». À Séoul, la nouvelle a fait la une des médias sportifs, où l’on vante la détermination du club français à valoriser l’un de leurs héros nationaux.
À Paris, les supporters, eux, sont partagés. Si une partie applaudit la volonté du club de ne pas céder, d’autres s’interrogent : Lee Kang-in vaut-il réellement 120 millions d’euros ? Une somme jugée astronomique pour un joueur qui, malgré son talent, n’a pas encore atteint la stature des plus grands. Mais pour Al-Khelaïfi, la valeur dépasse le seul aspect sportif : il s’agit d’une opération d’image et de puissance.
Une affaire loin d’être close
Pour l’instant, Naples a jeté l’éponge et préfère explorer d’autres pistes. Mais les rumeurs continuent d’agiter l’Angleterre, où certains clubs aux finances colossales pourraient tenter leur chance. Reste à savoir s’ils oseront défier frontalement le PSG et son président, prêt à déclencher une véritable bataille judiciaire pour conserver son joyau.
Ce qui est certain, c’est que Lee Kang-in est devenu bien plus qu’un simple joueur pour Paris. Il symbolise une nouvelle ère, celle d’un PSG déterminé à s’imposer non seulement sur le terrain, mais aussi dans les coulisses d’un mercato devenu impitoyable.
📌 En résumé :
Le PSG, en fixant Lee Kang-in à 120 millions d’euros et en agitant la menace de poursuites judiciaires, a transformé un simple dossier de transfert en déclaration de guerre au marché européen. Un geste fort, qui prouve que Paris entend désormais dicter ses propres règles, quitte à faire trembler tout le continent.