Le PSG a remporté une victoire étriquée 1-0 contre Angers lors de la 2e journée de Ligue 1, grâce à un but de Fabián Ruiz. Mais derrière le score flatteur, la soirée au Parc des Princes a rapidement viré au cauchemar : selon plusieurs témoins présents dans les coulisses, le vestiaire parisien a littéralement explosé après le coup de sifflet final. Et au centre de la tempête, un nom revient avec insistance : Kylian Mbappé.

Une victoire sans éclat qui inquiète
Sur le papier, tout semble parfait : deux matchs, deux victoires, zéro but encaissé. Pourtant, la prestation contre Angers a révélé un PSG méconnaissable. Seulement quatre tirs cadrés, un jeu saccadé, une attaque stérile malgré la présence de stars mondiales. La presse française, de L’Équipe à RMC Sport, a unanimement dénoncé le manque de rythme et de créativité. Mais ce que les caméras n’ont pas montré, c’est l’ambiance délétère qui a suivi dans les vestiaires.
Mbappé dans la ligne de mire
D’après des fuites internes relayées par plusieurs médias, plusieurs joueurs du PSG auraient pris à partie Mbappé, l’accusant ouvertement de “jouer pour lui-même” et de refuser des passes évidentes. La frustration s’accumule depuis plusieurs matchs, et la situation aurait explosé samedi soir. Des voix s’élèvent même pour dire que certains attaquants refusent désormais de combiner avec lui, par peur de ne jamais recevoir le ballon en retour.
Fabián Ruiz, buteur décisif, aurait tenté de calmer les esprits mais n’a pas échappé à la colère de ses partenaires, exaspérés par ce qu’ils considèrent comme un comportement individualiste nuisible au collectif.
Enrique, spectateur impuissant
Luis Enrique, qui prône un football basé sur l’intensité et le jeu d’équipe, se serait montré particulièrement contrarié. Selon une source proche du staff, l’entraîneur espagnol aurait quitté le vestiaire furieux, refusant de s’exprimer devant ses joueurs. “Il est déçu, il a l’impression que son message ne passe pas”, confie un membre du club. Une réaction glaciale qui témoigne de la gravité de la situation.
Certains observateurs vont plus loin : Enrique craindrait de perdre le contrôle de son vestiaire, un scénario cauchemardesque pour un coach qui a déjà vécu des tensions explosives au FC Barcelone.
Des cadres obligés d’intervenir
La tension était telle que des cadres comme Marquinhos et Keylor Navas auraient dû intervenir pour éviter que l’altercation ne dégénère. Des témoins parlent de cris, de gestes brusques, et d’une atmosphère électrique rarement vue depuis l’époque des conflits entre Neymar et Cavani.
“On a senti qu’on était à deux doigts de l’incident grave”, rapporte un proche du club. Le parallèle avec la saison 2020, marquée par des divisions internes, alimente les inquiétudes des supporters.
Vers une crise ouverte ?
Cette affaire intervient dans un contexte déjà tendu : la défaite 0-3 contre Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs, suivie d’une victoire poussive aux tirs au but contre Tottenham en Supercoupe d’Europe, avait déjà jeté le doute sur la dynamique parisienne.
Aujourd’hui, le spectre d’une crise plane. Si le PSG a encore tout pour briller en Ligue 1 et en Ligue des champions, le danger vient de l’intérieur : un vestiaire fracturé, une star accusée d’égoïsme, et un entraîneur sur la sellette.
Les prochaines semaines s’annoncent décisives. Soit Enrique parvient à rétablir l’unité et à imposer son autorité, soit le PSG pourrait replonger dans ses vieux démons. Une chose est sûre : la victoire contre Angers restera dans les mémoires, non pas pour le but de Fabián Ruiz, mais pour l’explosion dramatique qui a suivi dans les coulisses du Parc des Princes.