Un coup de tonnerre vient de frapper le football européen : Gianluigi Donnarumma n’est plus joueur du Paris Saint-Germain. Le gardien italien, arrivé en grande pompe en 2021 après son sacre à l’Euro, a tourné le dos au club de la capitale pour s’engager avec Manchester City. Un contrat de cinq ans, assorti d’une option supplémentaire, vient d’être paraphé dans un climat de rupture totale avec le PSG. Et derrière cet accord colossal, c’est une véritable histoire de trahison et de revanche qui se dessine.

Depuis plusieurs mois, Donnarumma et la direction parisienne jouaient un bras de fer sans issue. Le portier italien, considéré comme l’un des meilleurs du monde à seulement 26 ans, réclamait une revalorisation salariale à la hauteur de son statut. Il estimait que son rôle décisif dans les succès du club méritait reconnaissance et respect. Mais Paris, étranglé par les contraintes financières et obsédé par l’équilibre des comptes, a refusé d’accéder à ses demandes. L’idylle entre les deux parties a alors commencé à se fissurer.
Le véritable point de non-retour s’est produit cet été, lors de la Supercoupe d’Europe. Luis Enrique, entraîneur du PSG, a pris la décision radicale de laisser Donnarumma en dehors de la rencontre. Une humiliation publique, vécue par l’Italien comme un message clair : il n’était plus considéré comme intouchable à Paris. Dès lors, le divorce était acté, et les coulisses du mercato s’animaient autour de son nom.

C’est Manchester City qui a flairé la faille. Privés d’Ederson, parti à Fenerbahçe après huit ans de bons et loyaux services, les Citizens avaient un besoin urgent d’un gardien de classe mondiale. Pep Guardiola, fin stratège et grand admirateur du profil de Donnarumma, a immédiatement validé l’opération. En quelques jours, City a formulé une offre irrésistible : un transfert estimé à 27 millions d’euros, et surtout un contrat XXL accompagné d’un salaire astronomique. Un projet sportif ambitieux, une confiance totale et une valorisation financière hors norme : la tentation était trop grande pour que l’Italien refuse.
À Paris, la stupeur est immense. Perdre Donnarumma dans ces conditions est ressenti comme une gifle. Les supporters s’interrogent : comment un club de l’envergure du PSG a-t-il pu se laisser déborder au point de brader l’un de ses joueurs les plus précieux ? Les critiques pleuvent sur Luis Enrique et la direction, accusés de rigidité et d’amateurisme. Certains y voient même une nouvelle preuve que Paris, malgré ses ambitions, peine à construire une stabilité durable autour de ses stars.
Du côté de Donnarumma, le discours est tout autre. Pour son entourage, ce transfert représente une libération et une nouvelle opportunité d’atteindre les sommets. À Manchester, il sera le pilier d’un projet déjà triomphant, intégré dans une équipe où la culture de la victoire est une seconde nature. Guardiola, connu pour sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs, compte faire de lui une pièce maîtresse de sa défense. Pour le gardien italien, c’est aussi un pari : évoluer dans le championnat le plus compétitif au monde, où chaque semaine est un combat, et prouver qu’il peut régner sur l’Europe depuis l’Etihad Stadium.
Mais au-delà des chiffres et des ambitions sportives, ce transfert a une portée symbolique. En quittant Paris, Donnarumma envoie un message clair : le PSG n’a pas su répondre à ses attentes, ni sur le plan sportif, ni sur le plan humain. Ce départ, vécu comme une trahison par certains supporters, illustre aussi la fragilité d’un projet parisien souvent secoué par les ego et les décisions contestées.
À Manchester, les projecteurs sont désormais braqués sur lui. Chaque parade, chaque erreur, chaque performance sera scrutée à la loupe. Avec un tel contrat, la pression est immense. Mais si Donnarumma réussit son pari, il pourrait bien devenir le symbole d’une nouvelle ère mancunienne, et l’un des plus grands gardiens de sa génération.
Quoi qu’il en soit, l’Europe du football ne parle plus que de cela : Donnarumma, le géant italien, a choisi Guardiola et Manchester City. Un coup de tonnerre qui laisse Paris abasourdi et qui promet de redessiner les équilibres du football continental.