C’est un séisme qui secoue le Paris Saint-Germain, bien au-delà du rectangle vert. L’entraîneur du club, Luis Enrique, fait désormais face à l’une des affaires les plus explosives de sa carrière, après avoir été accusé d’avoir frappé physiquement Joao Pedro, joueur international brésilien de Brighton, à l’issue d’une altercation tendue en marge d’un match amical entre les deux clubs.

Selon plusieurs sources concordantes, le ton serait monté entre les deux hommes dans le tunnel menant aux vestiaires. Des mots vifs, une tension palpable… puis, soudain, un geste violent de l’entraîneur espagnol, capté par les caméras de sécurité du stade. Joao Pedro aurait reçu un coup au niveau de l’épaule, nécessitant une prise en charge immédiate par le staff médical. Une plainte aurait été déposée par le club anglais, et la FIFA a rapidement ouvert une enquête disciplinaire.

Le verdict est tombé en moins de 48 heures : Luis Enrique écope d’une suspension de 10 matchs officiels, toutes compétitions confondues, soit la sanction la plus lourde infligée à un entraîneur depuis 5 ans. Il lui est également interdit d’entrer en contact avec ses joueurs pendant toute la durée de la suspension, ce qui complique dramatiquement la préparation du PSG en ce début de saison.

Du côté parisien, c’est la consternation totale. Le club n’a pour l’instant publié qu’un bref communiqué :
« Le PSG prend acte de la décision de la FIFA et coopère pleinement avec les instances. »
Mais en interne, l’ambiance est tendue. Certains cadres de l’équipe se disent « choqués » par l’attitude de leur coach, tandis que d’autres s’inquiètent pour l’avenir sportif immédiat du club.
La presse internationale, elle, s’empare du scandale avec vigueur. En Espagne, on parle de « chute libre d’un tacticien respecté », tandis qu’en Angleterre, les tabloïds dénoncent un comportement « indigne d’un entraîneur de ce rang ».
L’image du PSG sort profondément écornée de cet épisode, et les semaines à venir s’annoncent houleuses. Entre gestion de crise, rumeurs de remplacement provisoire sur le banc et tensions internes, la saison parisienne pourrait basculer avant même son coup d’envoi.