Le Paris Saint-Germain pensait avoir tourné la page. L’affaire judiciaire visant Achraf Hakimi semblait enterrée, le joueur réintégré dans le groupe, et le club prêt à entamer une nouvelle saison dans une relative sérénité. Mais à quelques semaines de la reprise, un coup de tonnerre frappe le Parc des Princes. L’enquête pour agression sexuelle visant le latéral droit marocain vient d’être brutalement réactivée par les autorités françaises.

Selon Le Parisien et The Sun, de nouveaux éléments accablants auraient été ajoutés au dossier, contraignant les procureurs à rouvrir officiellement l’instruction. Si Hakimi n’est toujours pas inculpé, le simple retour du dossier sur la table judiciaire suffit à faire vaciller l’organigramme du PSG, déjà fragilisé par un été agité sur le plan des transferts.

Mais ce qui alarme encore davantage les dirigeants, ce n’est pas seulement l’enquête. C’est le silence. Un silence total. Un silence glacial. Depuis la relance médiatique de l’affaire, Hakimi n’a fait aucune déclaration, n’a publié aucun message, et a même été absent de plusieurs entraînements stratégiques de pré-saison. Un mutisme que certains interprètent comme un signe de malaise, voire de rupture.

Dans ce contexte tendu, le nom de Jeremie Frimpong (Bayer Leverkusen) commence à circuler avec insistance. Selon plusieurs sources proches du club, Luis Enrique aurait validé en interne le profil du Néerlandais, jugé plus stable, explosif et surtout… vierge de tout scandale. Rapide, technique, parfaitement à l’aise dans un système à trois défenseurs, Frimpong incarne le “nouveau PSG” : jeune, performant et sans zone d’ombre.
Plus étonnant encore : un proche du vestiaire a confié sous couvert d’anonymat que Hakimi ne ferait pas partie du “groupe stratégique” d’Enrique pour la saison à venir. Une mise à l’écart discrète mais significative, qui aurait déjà été validée par Doha.
« Il y a des lignes rouges à ne plus franchir. Le club veut éviter toute affaire qui salit son image. Hakimi n’est plus protégé comme avant », lâche un membre de l’entourage présidentiel.
Et le Qatar ne cache plus son impatience. L’entourage de Nasser Al-Khelaïfi aurait reçu des consignes directes de Doha : éviter toute association à un scandale judiciaire avant des négociations cruciales avec plusieurs sponsors mondiaux. En clair : si la situation d’Hakimi devient trop toxique, le PSG n’hésitera pas à tourner la page.
En parallèle, Frimpong aurait déjà reçu un appel du board parisien. Si aucune offre officielle n’a encore été formulée, le dossier est prêt à être activé à tout moment. L’opération serait rapide, discrète, et viserait à éviter une nouvelle crise médiatique. Ce serait aussi un signal fort : au PSG version 2025, un seul doute suffit pour être mis de côté.
Dans les coulisses, le staff parisien se prépare déjà à l’après-Hakimi. Les joueurs, eux, restent prudents et évitent le sujet. Personne ne veut prendre position, mais chacun sent que le Marocain est plus isolé que jamais.
Le mercato estival n’a pas fini de livrer ses surprises, mais une chose est sûre : le cas Hakimi sera scruté jusqu’à la dernière minute. Et si Paris choisit de s’en séparer, ce ne sera pas pour des raisons tactiques… mais pour protéger une image de club modèle, que Doha veut à tout prix préserver.