Le PSG est en état d’alerte maximale. À moins de 72 heures du coup d’envoi de la Supercoupe d’Europe, un véritable séisme secoue la préparation des Parisiens : Achraf Hakimi, l’un des piliers du couloir droit, vient d’être suspendu « à titre conservatoire » par la FIFA après une plainte déposée en urgence… et selon les informations qui circulent dans les couloirs du Parc des Princes, le principal instigateur ne serait autre que Tottenham !

Ce qui devait être une finale de gala contre Manchester City est en train de virer au thriller politique. Tout commence par un dossier disciplinaire dormant, lié à une altercation verbale entre Hakimi et un officiel lors d’un match de Ligue des champions il y a plusieurs mois. À l’époque, l’affaire avait été classée sans suite. Mais subitement, le dossier a été réouvert en plein mois d’août, au moment le plus sensible pour le PSG. Et selon des sources proches du club parisien, des documents auraient été réactivés grâce à des pressions « extérieures »… dont certaines viendraient du camp Tottenham.

Pourquoi les Spurs ? Parce qu’ils ont un intérêt direct dans ce match de Supercoupe : s’ils parviennent à affaiblir Paris, City – leur rival historique en Premier League – a plus de chances de perdre. Une hypothèse tordue ? Pas pour les dirigeants parisiens, qui ont pris cette manœuvre comme une « tentative de déstabilisation inacceptable ».

La réaction du PSG ne s’est pas fait attendre. Dès l’annonce de la suspension provisoire d’Hakimi, le club a dépêché une équipe juridique complète à Zurich, siège de la FIFA, pour déposer une requête d’annulation immédiate de la décision. D’après un proche du dossier : « Le PSG est prêt à aller jusqu’au Tribunal Arbitral du Sport si nécessaire. Ils considèrent cette suspension comme une aberration juridique, déclenchée sur fond de rivalités malsaines. »
Luis Enrique, furieux en conférence de presse, a laissé entendre qu’il y aurait une « volonté claire d’empêcher le PSG de briller sur la scène européenne ». En interne, le technicien espagnol aurait même envisagé de boycotter la conférence d’avant-match si Hakimi n’était pas réintégré dans les prochaines 48 heures. Le vestiaire, quant à lui, est sous le choc. Mbappé aurait personnellement appelé les représentants de la FIFA pour plaider la cause de son coéquipier.
Le clan Hakimi, de son côté, se dit « écœuré » par ce qu’il qualifie de « cabale orchestrée ». L’entourage du joueur assure que tout cela est « pure invention » et évoque un harcèlement administratif visant à briser mentalement le Marocain. Selon leurs dires, Hakimi aurait été ciblé pour son influence grandissante au sein du vestiaire, et parce qu’il symbolise la nouvelle force tranquille du PSG.
Ce scandale intervient au pire moment pour les Parisiens. Perdre Hakimi avant d’affronter Haaland, Foden et De Bruyne, c’est comme retirer le volant d’une Formule 1 lancée à pleine vitesse. Et si la FIFA refuse d’annuler la suspension ? Paris pourrait jouer sans son latéral vedette… mais pas sans faire trembler l’institution.
Dans les coulisses, certains parlent déjà d’une crise de confiance entre le PSG et les organes dirigeants du football européen. D’autres évoquent même une volonté de créer un précédent pour museler les clubs dominants non anglais. Et pendant ce temps, Tottenham reste silencieux. Un silence que beaucoup jugent assourdissant, voire révélateur.
Une chose est sûre : ce PSG-Tottenham-FIFA Gate ne fait que commencer. Et s’il devait coûter un trophée aux Parisiens, le football européen pourrait bien entrer dans une nouvelle ère de tensions diplomatiques et de coups bas juridiques.