Le climat est tendu chez les Bleus. Très tendu. Après un match qui laissait déjà un goût amer malgré le score (0-0 face à un adversaire jugé largement inférieur), une déclaration choc de Kingsley Coman a fait voler en éclats le vernis d’unité affiché jusque-là.

Tout commence dans les couloirs du stade, alors que les joueurs rejoignent le vestiaire. Plusieurs témoins affirment avoir entendu Coman, visiblement frustré de ne pas être entré en jeu, lâcher une phrase cinglante à voix haute, en présence de plusieurs membres du staff :
« On ne gagne pas avec des fantômes sur le terrain. »
Huit mots. Mais huit mots qui claquent comme une gifle. Immédiatement, tous comprennent la cible : Ousmane Dembélé, titularisé mais totalement transparent, et par ricochet, Luis Enrique, le sélectionneur du PSG, à l’origine de son retour en forme… et à qui Deschamps accorde désormais une oreille plus qu’attentive en matière de choix tactiques.
L’onde de choc ne tarde pas. Le vestiaire s’échauffe. Certains joueurs, proches de Dembélé, s’insurgent contre la sortie de Coman. D’autres, plus discrets, acquiescent en silence. L’ambiance vire à l’électrique.
Mais c’est l’intervention de Didier Deschamps qui va changer la donne. Le sélectionneur, connu pour sa poigne de fer et son obsession de l’unité du groupe, interrompt brutalement la séance de récupération pour s’adresser à Coman devant tout le groupe :
« Ici, ce n’est pas un ring, ni un plateau télé. Ce genre de sortie, tu la fais dehors, pas ici. Si tu ne respectes pas ton coéquipier, tu ne respectes pas l’équipe. Et ça, je ne l’accepte pas. »
La salle se fige. Coman baisse les yeux. Quelques instants plus tard, il prend la parole pour s’excuser, d’une voix basse mais audible :
« Je me suis laissé emporter. Je respecte tout le monde ici. »
Mais le mal est fait. Dembélé, lui, ne répond pas. Il garde les yeux rivés sur le sol. Selon des sources internes, il aurait quitté le vestiaire sans un mot, en évitant tout contact visuel. Le staff du PSG aurait ensuite pris contact avec lui pour gérer l’aspect psychologique de l’incident.
Dans la presse, le silence est pesant. Aucun des trois protagonistes – Coman, Dembélé, ni Deschamps – n’a souhaité commenter l’affaire officiellement. Mais sur les réseaux, les spéculations explosent. Des anciens joueurs prennent position, certains appuyant Coman, d’autres défendant Dembélé, souvent qualifié d’”injustement ciblé”.
Cette affaire pourrait sembler anecdotique… mais elle révèle une faille profonde dans un groupe censé viser l’Euro ou la Coupe du Monde. Et surtout, elle remet en lumière la pression énorme qui pèse sur certains joueurs devenus symboles d’un football en mutation – entre attentes, blessures à répétition, et performances jugées trop inconstantes.
Coman a parlé. Deschamps a tranché. Dembélé, lui, encaisse.
Mais les Bleus, eux, viennent peut-être de perdre bien plus qu’un simple moment de cohésion.