José Mourinho n’a pas mâché ses mots récemment. L’entraîneur portugais, désormais à la tête de Fenerbahce, a publiquement critiqué la gestion du Real Madrid à l’égard de Rodrygo. Selon lui, le club madrilène a gravement sous-estimé un talent prometteur en le reléguant sur le banc, et Mourinho a exigé que Fenerbahce passe à l’action rapidement pour s’attacher les services de l’ailier brésilien.

« Rodrygo est un joueur d’exception, que le Real n’a pas su valoriser. Nous sommes prêts à lui offrir une place de titulaire et un projet ambitieux, mais il faut que les négociations avancent vite », a-t-il déclaré avec insistance lors de sa dernière conférence de presse.

Pourtant, la réalité est loin d’être simple. Fenerbahce, malgré le feu vert tacite de Mourinho, reste prudent face au prix élevé demandé par le Real, estimé à environ 90 millions d’euros. Le club turc, qui a renforcé plusieurs postes cet été, doit peser le pour et le contre avant d’engager une telle dépense.

De son côté, Rodrygo affiche un visage déterminé et fidèle. Même s’il a traversé une période difficile, notamment après avoir été remplacé à la mi-temps de la finale de la Coupe du Roi, il nourrit toujours l’ambition de s’imposer sous la direction de Xabi Alonso. Une source proche du joueur confie : « Rodrygo est attaché au Real et veut relever le défi. Il ne souhaite pas partir précipitamment. »
Cette situation crée un imbroglio : Mourinho pousse pour un transfert, Fenerbahce hésite, et Rodrygo tient bon, espérant une seconde chance au Real. De plus, le club madrilène semble privilégier une prolongation de contrat pour garder ses options ouvertes, tout en évaluant les propositions éventuelles.
Ainsi, le dossier Rodrygo s’annonce comme l’un des feuilletons majeurs du mercato estival. Entre les ambitions personnelles du joueur, la pression d’un entraîneur exigeant et les contraintes financières d’un club turc en quête de renouveau, l’avenir du Brésilien reste incertain. Les supporters, eux, attendent avec impatience le dénouement de cette saga qui pourrait bouleverser l’équilibre des forces en Europe.