Quand la passion devient obsession : Tosin Adarabioyo (Chelsea) avoue avoir dépensé 5 000 £ pour une carte collector de Haaland

Le monde du football professionnel ne cesse de nous surprendre, même en dehors du terrain. Dernière révélation en date : Tosin Adarabioyo, défenseur de Chelsea, a récemment admis avoir dépensé pas moins de 5 000 livres sterling pour acquérir une carte collector dorée d’Erling Haaland, la star de Manchester City.

C’est dans l’émission « Rio Ferdinand Presents » que le joueur s’est confié sur cette passion singulière. « Ces cartes peuvent coûter une fortune. J’ai payé 5 000 £ pour une carte en or d’Haaland », a-t-il avoué. Une somme considérable, mais pas si inhabituelle dans l’univers des cartes à collectionner, qui connaît une croissance exponentielle ces dernières années.

Adarabioyo n’est pas un collectionneur ordinaire. Il raconte que cette passion remonte à son enfance, lorsqu’il collectionnait les vignettes des albums Panini pour la Coupe du monde ou l’Euro. « C’est nostalgique. Après le COVID-19, des amis m’ont suggéré de m’y remettre, et j’ai vite été happé par l’excitation du hobby », confie-t-il.
Ce phénomène prend aujourd’hui une ampleur telle qu’il séduit même les sportifs eux-mêmes, souvent représentés sur ces fameuses cartes. Lors de l’inauguration du nouveau magasin Fanatics Collectibles sur Regent Street à Londres, Adarabioyo est apparu aux côtés de Dominic Solanke (Tottenham) et d’autres célébrités du sport, dont le pilote de F1 Lewis Hamilton. Ce dernier possède lui-même une carte dont la valeur a atteint 1,1 million de livres – un montant qu’Adarabioyo dit ne jamais être prêt à débourser, même pour sa carte préférée.
« Je n’irais jamais aussi loin, mais c’est vrai que certaines cartes peuvent atteindre des prix fous. Ce qui me plaît, c’est le frisson d’ouvrir un paquet, de ne pas savoir sur quoi on va tomber. Une carte qui vaut un million ? C’est irréel. Et c’est justement ça, l’attrait de cette passion », explique-t-il.
Entre investissement potentiel, attachement émotionnel et phénomène culturel, les cartes à collectionner sont devenues bien plus qu’un simple loisir. Elles incarnent un mélange unique entre enfance, business et adrénaline, qui séduit aussi bien les fans que les acteurs du sport professionnel.
Reste à savoir si cette passion dévorante est durable… ou si elle finira, elle aussi, par être revendue au plus offrant.