« Osimhen ou je démissionne » – Rumeurs choquantes sur Alonso et vérité sur le jeu médiatique du Real Madrid
Madrid est toujours en proie à des rebondissements, mais la dernière nouvelle a dépassé toutes les attentes : Xabi Alonso, l’entraîneur qui vient de prendre officiellement les rênes du Real Madrid, aurait lancé un ultimatum au président Florentino Perez : « Recrutez Osimhen ou je démissionne !» Le tout accompagné de la précision suivante : « Mbappé et Vinicius réagissent violemment », créant une vague médiatique qui a enflammé les réseaux sociaux.

Pour les supporters, l’histoire a l’air d’un véritable choc. Mais ceux qui suivent le Real Madrid depuis assez longtemps le sauront immédiatement : cette nouvelle a des relents. L’odeur d’un écran de fumée, ou d’une campagne médiatique calculée.
Contexte : Le Real a été très bon… sauf pour l’attaquant.
Après une saison exceptionnelle, le Real Madrid est entré dans l’ère Xabi Alonso avec beaucoup d’espoirs. Non seulement il vient de remporter la Liga et la Ligue des champions, mais il dispose également d’un effectif rempli de jeunes joueurs talentueux. Cet été, le Real a recruté deux joueurs de très grande qualité pour renforcer sa défense :
Trent Alexander-Arnold, arrière droit anglais de Liverpool, apporte créativité, centres et un excellent soutien offensif depuis les ailes.
Dean Huijsen, jeune et grand défenseur central, autrefois considéré par la Juventus comme « le plus prometteur de Serie A », vient d’arriver au Bernabéu en provenance de Bournemouth.
Avec Courtois dans les buts, Rüdiger, Militão, Alaba et désormais Huijsen, le Real possède une défense quasi impénétrable.
Le milieu de terrain est également riche de joueurs comme Valverde, Camavinga, Tchouaméni et Bellingham. L’attaque actuelle, composée de Mbappé, Vinicius, Rodrygo et Endrick, offre une force et une profondeur exceptionnelles.
Cependant, le seul problème auquel Alonso est confronté est l’absence d’un véritable avant-centre, un « numéro 9 » classique.
Osimhen est-il vraiment nécessaire ? Oui. Mais l’ultimatum est… trop fort.
Victor Osimhen est clairement un nom connu. L’avant-centre nigérian apporte quelque chose que le Real n’a pas : la capacité à jouer de manière indépendante, à conclure rapidement, à se battre avec acharnement et, surtout, à être « obsédé par la surface de réparation ». Dans le schéma d’Alonso, qui privilégie une structure claire et une organisation en zone, avoir un avant-centre comme Osimhen est tactiquement raisonnable.
Mais de là à dire que l’ultimatum d’Alonso à Perez est un pas… irréaliste.
Perez n’a jamais subi la pression d’un entraîneur, y compris Zidane, Mourinho ou Ancelotti. Il a toujours contrôlé les décisions de transfert. Il est extrêmement improbable qu’Alonso, qui vient de prendre ses fonctions, ose exiger un style « avec ou sans moi ».
Alors pourquoi cette rumeur est-elle apparue ? À qui profite-t-elle ?
Pour comprendre, posons-nous la question : à qui profite la croyance qu’Alonso veut Osimhen à tout prix ?
➤ Les représentants d’Osimhen
Naples exige une clause libératoire de plus de 120 millions d’euros. En « attirant le Real Madrid dans le jeu » et en donnant l’impression que l’entraîneur du Real « ne peut pas vivre sans » Osimhen, la valeur du joueur grimpe en flèche, entraînant des rivaux comme le PSG, Chelsea et Arsenal dans une course.
➤ Les intermédiaires dans les négociations
Dans le processus de négociation des joueurs, lancer une « bombe médiatique » est une astuce classique pour forcer la progression et augmenter la valeur d’un contrat. Parfois, c’est même un test de la réaction interne du Real, surtout lorsque l’effectif compte trop de superstars en compétition pour des postes.
L’histoire de Vinicius et Mbappé réagissant violemment : vous y croyez ?
Difficile. En cas de conflit, il sera certainement réglé en interne. Les médias présentant deux stars de premier plan comme « rebelles » ou « publiquement mécontentes » suite à l’arrivée d’Osimhen ressemblent plus à un film qu’à un vrai vestiaire.
Même si Osimhen rejoint le club, Vinicius et Mbappé seront repoussés sur les deux ailes qui constituent leurs points forts – des domaines où ils ont tous deux excellé par le passé. Par conséquent, la probabilité d’une réaction négative est très faible.
Le Real Madrid est actuellement trop stable pour qu’une guerre civile éclate. Mais personne n’interdit aux intermédiaires ou aux représentants des joueurs de créer un « flou » médiatique, juste assez pour perturber le marché, juste assez pour mettre la pression sur Perez – ou du moins pour obliger le public à… parler du nom d’Osimhen pendant 48 heures.