Pep Guardiola frappe fort : un message lourd de sens pour Rodri, Haaland… et tout le vestiaire de Manchester City ?
Ce lundi, Pep Guardiola a pris la parole. Et cette fois, son ton n’a laissé aucune place au doute : quelque chose se prépare en coulisses. À quelques semaines de la fin de saison, alors que Manchester City reste dans la course aux derniers objectifs, l’entraîneur catalan a tenu un discours que beaucoup perçoivent comme un signal d’alarme à destination de ses propres joueurs.

D’abord, c’est Rodri qui a été mentionné. « Rodri veut jouer — toujours. Il a faim, il est prêt », a déclaré Guardiola, avant d’ajouter un sous-entendu troublant : « Mais on ne peut pas toujours être sur le terrain. » Faut-il y voir une critique de la fatigue mentale et physique du milieu espagnol, véritable homme-clé depuis deux saisons ? Ou un message plus global sur la gestion de l’effectif ?

Puis, c’est au tour d’Erling Haaland de passer sous le projecteur. Si Pep l’encense — « Il devient de plus en plus fort », « Il peut rester ici dix ans » —, il termine sur une note bien plus ambiguë : « Et croyez-moi, personne ne veut remporter la Ligue des Champions plus que lui. » Cette obsession du Norvégien pourrait-elle créer des tensions dans le vestiaire ? Est-ce une pression mal vécue par les autres cadres ? Les fans s’interrogent.

Mais le passage le plus marquant reste la conclusion de Guardiola :
« La saison prochaine sera meilleure. Chacun tirera ses leçons. Et je suis convaincu que nous jouerons en Premier League à un niveau bien supérieur. »
Derrière ces mots, certains entendent l’annonce déguisée d’un ménage à venir : un mercato d’été agité ? Des départs majeurs ? Ou tout simplement un électrochoc psychologique pour réveiller un groupe parfois critiqué pour son irrégularité cette saison ?
Ce discours, visiblement préparé, intervient à un moment stratégique. Il sert de message interne tout autant que de déclaration publique. Pep Guardiola, maître des timings, sait mieux que quiconque que les mots ont du poids à ce stade de la saison. Et quand il parle d’”apprendre des leçons”, on sent que la mèche est allumée.
Reste à savoir qui va entendre – et comprendre – ce message.