Alors que Paris Saint-Germain sort d’une saison 2024-2025 absolument historique — un quadruplé retentissant avec Ligue 1, Ligue des Champions, Coupe de France et Trophée des Champions — les nuages semblent déjà s’amonceler à l’horizon. Selon les informations de L’Équipe, le club parisien a pris une décision aussi surprenante que risquée : reporter la reprise des entraînements au 6 août, soit deux jours plus tard que prévu initialement. Une décision qui laisse à Luis Enrique… seulement une semaine pour préparer l’affrontement crucial contre Tottenham en Supercoupe de l’UEFA.

đŻ Une semaine de préparation : un choix risqué ou calculé ?

Le match contre les Spurs est programmé pour le 13 août, à peine sept jours après le retour des joueurs à l’entraînement. En pleine intersaison, alors que les cadors européens peaufinent leurs automatismes, Paris décide de lever le pied. La raison invoquée ? Le besoin de repos pour les cadres, épuisés après un calendrier infernal, ponctué par la finale de la Coupe du Monde des Clubs FIFA, perdue face à Chelsea le 13 juillet.

Mais à ce niveau, la moindre erreur se paye au prix fort. Des voix commencent à s’élever dans les coulisses du football européen : Enrique n’est-il pas en train de jouer avec le feu ? Une préparation tronquée face à un adversaire aussi affûté que Tottenham pourrait faire voler en éclats l’élan de l’année passée.
đ„ Tottenham se frotte les mains ?
Du côté londonien, la nouvelle a été accueillie avec le sourire. Les Spurs, déjà en stage depuis début juillet, auront un avantage physique certain. Et pour PSG, une éventuelle contre-performance pourrait avoir un impact psychologique ravageur, juste avant le début de la saison de Ligue 1 (prévu face à Nantes le 17 août).
đŁ Enrique prend-il un pari insensé ?
Après une saison de rêve, Paris ne peut se permettre de retomber brutalement sur terre. Mais ce repos supplémentaire, qui se voulait un geste protecteur envers les joueurs, pourrait bien être la première erreur stratégique de la saison. Luis Enrique mise gros. Très gros.
Le compte à rebours a commencé.