La saison 2024-2025 de la Ligue des champions s’est conclue en apothéose pour le PSG, qui décroche enfin le titre tant attendu. Ousmane Dembélé, spectaculaire du début à la fin, a été l’un des moteurs de ce sacre historique. Mais dans l’ombre de cette victoire collective, deux joueurs du FC Barcelone ont marqué la saison de leur empreinte individuelle.

Le premier : Lamine Yamal. À seulement 17 ans, le prodige catalan a inscrit le plus beau but de la saison, et pas n’importe quand : en demi-finale contre l’Inter Milan. Une action solitaire, ponctuée d’un dribble dévastateur et d’une frappe enroulée dans la lucarne, qui a fait exploser les réseaux sociaux. Les images du but sont devenues virales en quelques heures, et même les supporters adverses ont applaudi ce moment de pure magie.

Le second : Raphinha. Méconnu du grand public au début de la saison, l’ailier brésilien du Barça a réalisé un parcours sensationnel en C1, terminant meilleur buteur avec 13 réalisations. Constamment décisif, il a porté l’attaque blaugrana, souvent à lui seul, jusqu’aux portes de la finale. Son instinct de buteur et sa régularité l’ont placé devant des noms comme Haaland, Mbappé ou Kane.

Alors que les projecteurs sont braqués sur Paris, certains experts n’hésitent pas à nuancer. Un ancien entraîneur de Premier League a déclaré dans un podcast espagnol :

« Le PSG a soulevé la coupe, mais les deux vrais héros de cette Ligue des champions viennent de Barcelone. Ce sont eux que les enfants voudront imiter. »

Cette déclaration relance un débat vieux comme le football : les trophées collectifs écrasent-ils toujours les exploits individuels ? Ou bien… la mémoire collective retiendra-t-elle autre chose que le nom du vainqueur ?