Le rêve s’est effondré en 90 minutes. Alors que le Paris Saint-Germain venait de boucler une saison 2024/25 historique avec un quadruplé retentissant, le naufrage 0-3 face à Chelsea en finale de la Coupe du Monde des Clubs a laissé des traces profondes, bien au-delà du simple score.

Au MetLife Stadium, la défense parisienne a exposé ses failles comme jamais auparavant. Sans les titulaires Willian Pacho et Lucas Hernandez, suspendus, Luis Enrique avait placé sa confiance en Lucas Beraldo. Mauvaise pioche. Le jeune Brésilien a vécu un cauchemar face à un Cole Palmer inspiré, incapable de suivre le rythme ou de s’imposer dans les duels. À ses côtés, un Marquinhos dépassé n’a jamais réussi à colmater les brèches.

Le constat est cruel : la défense du PSG a volé en éclats, et ce malgré une saison passée où elle semblait enfin solide. Pire encore, l’après-match a tourné au chaos. Selon plusieurs sources proches du vestiaire, Beraldo et Hernandez auraient exprimé leur volonté de quitter le club, frustrés de leur statut de remplaçant lors des grandes affiches. L’ambiance s’alourdit, la pression monte.

Luis Enrique, lucide, a demandé en urgence à Luis Campos de renforcer l’arrière-garde. Deux noms sont sur la table : Illia Zabarnyi (Bournemouth), solide, fiable, mais estimé à 70 millions d’euros, un montant jugé excessif par la direction ; et Ibrahima Konaté, dont le contrat à Liverpool court jusqu’en 2026. Le Français, souvent blessé, pourrait néanmoins représenter une option réaliste si les négociations échouent du côté d’Anfield.
Ce revers face aux Blues n’est donc pas un simple accident de parcours. Il révèle un déséquilibre structurel au sein d’un effectif encore perfectible, malgré son triomphe européen. Paris a peut-être conquis l’Europe, mais la continuité au sommet exige du sang neuf, des guerriers en défense et un vestiaire apaisé.
🔴 Le mercato estival s’annonce plus que jamais décisif pour l’avenir du PSG version Enrique. Il ne s’agit plus de luxe, mais d’une nécessité vitale pour rester dans la cour des grands.