Après une saison 2024/25 historique couronnée par un triplé national et une première Ligue des Champions tant attendue, on aurait pu croire que le Paris Saint-Germain aborderait l’été avec sérénité. Mais en coulisses, c’est tout l’inverse. Le Club Mondial des Champions est venu rappeler une vérité brutale : l’effectif actuel, aussi brillant soit-il, manque de profondeur et de fiabilité, surtout en défense.

La déroute face à Chelsea (0-3) en finale du Mondial des Clubs a jeté une ombre épaisse sur l’euphorie parisienne. Luis Enrique, furieux et inquiet, a exigé une refonte urgente du secteur défensif, pointant directement le manque d’options fiables lorsque des titulaires comme Marquinhos ou Hernandez sont absents. Le constat est sans appel : sans renforts majeurs, la reconquête européenne est en danger.

Face à l’urgence, Luis Campos a activé une piste XXL. Et pas n’importe laquelle : un défenseur central de classe mondiale, international, jeune, dominateur, déjà considéré comme l’un des meilleurs de sa génération. Le joueur a donné son accord de principe, séduit par le projet parisien et l’idée de devenir le patron d’une arrière-garde nouvelle génération. Mais il y a un hic : son club réclame 300 millions d’euros. Une somme faramineuse, qui a même surpris les propriétaires qataris, pourtant peu frileux quand il s’agit de dépenser.

Mais Paris est dos au mur. Certains cadres, comme Kimpembe ou Lucas Hernandez, songent à quitter le navire, frustrés par leur rôle secondaire. Pire encore : plusieurs internationaux redoutent un manque de temps de jeu avant la Coupe du Monde 2026. Un exode est à craindre si le chantier n’est pas lancé à temps.
La balle est donc dans le camp de Doha. Accepter de franchir un nouveau plafond financier, ou risquer de voir le PSG redevenir ce qu’il était il y a quelques années : un géant national incapable de durer au sommet européen. Le dossier est brûlant, et chaque jour de retard pourrait coûter très cher à l’ambition parisienne.