C’est une histoire qui ressemble à un cauchemar pour le Paris Saint-Germain et à une leçon cruelle pour tout le football mondial. En 2022, le club parisien a pris une décision qui paraît aujourd’hui insensée : laisser partir gratuitement un joueur dont personne n’imaginait qu’il deviendrait quelques années plus tard la référence absolue du football mondial. Mauricio Pochettino, ancien entraîneur du PSG, a ravivé la plaie en lâchant une déclaration qui résonne comme une gifle : « Le PSG a été incroyable de le vendre, ils l’ont vendu gratuitement et maintenant il est devenu le meilleur joueur du monde, il est au sommet du monde. »

À travers ces mots, c’est toute la frustration, la nostalgie et peut-être même la culpabilité qui transparaissent. Car l’Argentin sait mieux que quiconque quel potentiel brûlait déjà chez ce joueur. Pourtant, à l’époque, la direction parisienne n’avait pas jugé utile de le retenir. Le projet sportif se concentrait sur d’autres stars, sur des noms déjà établis, et la pépite a glissé entre leurs doigts sans qu’on y prête une réelle attention. Aujourd’hui, c’est une ironie du destin cruelle : celui qu’on a laissé partir pour rien est désormais sur le toit du monde, adulé, décisif, intouchable.
Les supporters parisiens, eux, n’en reviennent pas. Ils se souviennent de ce départ discret, presque anonyme, et comparent avec l’explosion planétaire de la star actuelle. Les réseaux sociaux s’enflamment de commentaires rageurs, mélange de colère et de désespoir. Certains accusent la direction sportive de l’époque de négligence impardonnable, d’autres pointent du doigt une stratégie trop focalisée sur le court terme et sur l’obsession des noms ronflants. Tous, en revanche, s’accordent sur un point : c’est une erreur historique, peut-être la plus grande dans toute l’histoire récente du PSG.
Ce qui rend cette affaire encore plus douloureuse, ce sont les performances actuelles du joueur. Machine à buts, vision du jeu exceptionnelle, régularité impressionnante, il incarne le prototype du footballeur moderne. Son nom figure désormais dans toutes les discussions pour le Ballon d’Or, et il est devenu la pièce maîtresse de son équipe, qui s’est hissée au sommet des compétitions européennes. Chaque match de lui est un rappel cruel pour Paris : c’est ce joyau qu’ils ont laissé filer sans rien récupérer en retour.
Mauricio Pochettino, en prononçant ces mots, ne se contente pas de constater une évidence, il soulève aussi une vérité dérangeante : le PSG, malgré ses moyens colossaux et son ambition dévorante, n’a pas toujours su valoriser les talents qu’il possédait déjà. Le club de la capitale, obsédé par les transferts millionnaires, a parfois sacrifié la patience et la vision à long terme. Et ce joueur symbolise à lui seul les conséquences de ces choix précipités.
À Marseille, à Lyon, ou ailleurs en Europe, les supporters rivaux jubilent. Voir le géant parisien commettre une telle erreur devient une source de moquerie permanente. On ironise sur la “manie” du PSG de dépenser des fortunes pour attirer des vedettes alors que l’un des meilleurs joueurs de la planète leur appartenait déjà et s’est envolé sans le moindre euro dans les caisses. Cette humiliation dépasse le simple sport, elle entache l’image du club et laisse une tache indélébile sur sa réputation de grand gestionnaire.
Pour les dirigeants actuels, cette affaire est un rappel brutal : il ne suffit pas d’acheter à prix d’or pour bâtir une légende, il faut aussi savoir préserver ses joyaux et croire en leur potentiel. L’histoire de ce joueur restera gravée comme un avertissement, une cicatrice ouverte qui rappellera toujours que même les clubs les plus puissants peuvent commettre des erreurs irréparables.
Au final, cette perte n’est pas seulement un regret pour le PSG, c’est une tragédie sportive qui résonne dans tout le football mondial. Car à chaque trophée soulevé, à chaque but inscrit par cette star planétaire, c’est Paris qui saigne en silence, conscient d’avoir laissé filer, gratuitement, celui qui aurait pu incarner la gloire éternelle du Parc des Princes