Depuis le départ de Lionel Messi, le mythique numéro 10 du FC Barcelone est devenu bien plus qu’un simple numéro : c’est un outil de pouvoir, une pièce maîtresse dans la stratégie de communication de Joan Laporta. Le président du Barça, souvent qualifié de “renard politique”, aurait transformé ce symbole sacré en un levier médiatique au service de ses propres intérêts.

Selon plusieurs sources proches du club, chaque attribution du numéro 10 a été soigneusement calculée pour détourner l’attention des crises internes. D’abord offert à Ansu Fati dans une période de grande instabilité post-Messi, puis brièvement associé à Ferran Torres dans les rumeurs, le numéro légendaire a récemment été confié à Lamine Yamal, tout juste 18 ans.

Un choix qui interroge : talentueux, certes, mais prêt à porter ce fardeau ? D’autant que selon un document interne qui a fuité, Laporta aurait ordonné à ses équipes de communication de renforcer l’image du numéro 10 juste avant chaque événement sensible : élections à la présidence, tensions au sein du vestiaire, résultats décevants ou mercato controversé.

“Le numéro 10 est notre bombe émotionnelle. On l’utilise quand il faut rediriger le regard du public”, aurait déclaré Laporta lors d’une réunion en mars dernier, selon les informations relayées par un ancien collaborateur.
Ces révélations relancent le débat : le maillot numéro 10 est-il encore un honneur sportif ou est-il devenu un simple outil de manipulation ? Pour certains supporters, cette stratégie dessert le club et place une pression énorme sur des jeunes joueurs en pleine construction. Pour d’autres, c’est un moyen habile de maintenir la flamme dans une période post-Messi difficile à gérer.
Dans tous les cas, le geste n’est jamais innocent. Chez Laporta, chaque numéro sur le dos d’un joueur raconte une histoire… ou cache une manœuvre.