L’affaire Negreira, longtemps reléguée à l’arrière-plan, revient frapper de plein fouet le FC Barcelone. Alors que les projecteurs semblaient s’éteindre, une nouvelle vague d’informations a ravivé les braises d’un scandale qui refuse de mourir.

Selon plusieurs médias espagnols, dont El Confidencial et Marca, des documents internes récemment exhumés mettraient à nouveau en cause la direction du Barça entre 2003 et 2018. Joan Laporta, malgré ses dénégations répétées, se retrouve une fois de plus au centre des soupçons. L’ombre de l’ancien arbitre José María Enríquez Negreira plane toujours, mais ce sont les silences de certains anciens entraîneurs qui commencent à intriguer.

Parmi eux, un nom revient avec insistance : Luis Enrique. L’ancien sélectionneur de la Roja, qui a dirigé le Barça entre 2014 et 2017, est soupçonné par certains journalistes d’avoir eu connaissance de certaines pratiques controversées. Bien qu’aucune preuve formelle ne l’incrimine, son silence prolongé commence à faire naître les rumeurs. Un éditorial de AS parle même de « bombe à retardement », laissant entendre qu’il pourrait bientôt s’exprimer publiquement.

Du côté du club catalan, on tente de minimiser l’impact médiatique. Une source proche de Laporta a déclaré sous anonymat : « Ce n’est qu’une manœuvre pour salir le club alors que nous sommes en pleine reconstruction. » Mais l’opinion publique, elle, reste divisée. Certains fans exigent des explications, d’autres dénoncent une « chasse aux sorcières » orchestrée depuis Madrid.
Une chose est certaine : cette affaire, loin d’être close, pourrait connaître un nouveau tournant dans les jours à venir. La justice espagnole continue d’instruire le dossier, tandis que les révélations médiatiques s’accumulent. Et si Luis Enrique décidait finalement de briser le silence, l’onde de choc pourrait secouer non seulement Barcelone, mais toute la Liga.