Il fut pendant plus de deux décennies l’un des arbitres les plus respectés d’Europe. Et aujourd’hui, à l’heure de sa retraite, Felix Brych n’a plus de raison de mâcher ses mots. Dans une interview accordée au magazine Focus, l’Allemand a décidé de briser le silence autour des “tricheries théâtrales” de Neymar, qualifiant ouvertement le Brésilien de « maître de la simulation ».

« J’ai appris à reconnaître ses astuces. Plus Neymar criait de douleur, plus je gardais mon calme », confie Brych, qui a dirigé des matchs de Ligue des champions, de Coupe du monde et d’Euro. « Un joueur réellement blessé s’écroule sur la pelouse, il ne roule pas sur 10 mètres comme s’il avait été fauché par un train ».
Des propos durs, mais loin d’être isolés. Depuis plusieurs années, le comportement de Neymar sur le terrain fait débat. Ses roulades exagérées, ses cris perçants après le moindre contact, ont souvent tourné au ridicule, jusqu’à devenir un mème viral lors de la Coupe du monde 2018. Et aujourd’hui, ce sont les voix du football de haut niveau qui s’élèvent.

Vicente del Bosque, légende espagnole et ancien sélectionneur champion du monde, avait lui aussi tancé l’attitude du numéro 10 :
« Neymar n’est pas un exemple. Il passe trop de temps à simuler. »
Pour Brych, la solution s’est imposée avec le temps : le VAR est devenu l’arme fatale contre les “comédiens du rectangle vert”. Grâce aux ralentis et à la consultation directe avec les arbitres vidéo, les tentatives de tricherie deviennent plus risquées que jamais.
« Les joueurs perfectionnent leur art de la simulation, mais avec le VAR, c’est devenu bien plus compliqué », ajoute-t-il avec un sourire en coin.
Neymar, autrefois adulé pour son génie technique, voit peu à peu son image se fissurer. Et quand ce sont les arbitres eux-mêmes qui dénoncent les dérives, difficile pour les fans ou les médias de continuer à détourner le regard.
La vérité est cruelle, mais inévitable : le théâtre de Neymar ne trompe plus personne.