L’arrivée de Marcus Rashford à Barcelone avait suscité un immense enthousiasme chez les supporters blaugranas. Transféré depuis Manchester United avec l’étiquette de star confirmée, l’attaquant anglais était censé compléter à merveille le trio offensif aux côtés de Lamine Yamal et Robert Lewandowski. Mais à peine quelques semaines après son arrivée, le rêve semble déjà tourner au cauchemar.

Selon plusieurs sources internes au club catalan, Rashford aurait du mal à s’adapter au style de jeu imposé par Hansi Flick. Habitué à évoluer dans un système très direct en Premier League, le joueur peine à trouver ses repères dans un jeu plus posé, basé sur les déplacements sans ballon et les combinaisons rapides. Le manque d’automatismes est flagrant, et cela s’est ressenti lors des matchs de pré-saison où Rashford est apparu effacé, parfois même perdu sur le terrain.

Mais le terrain n’est pas le seul endroit où les choses se compliquent pour lui. L’intégration dans le vestiaire barcelonais serait elle aussi plus difficile que prévu. Bien que respecté, Rashford aurait du mal à briser certaines barrières culturelles et linguistiques, ce qui l’isole quelque peu du groupe. D’après un membre du staff, “il n’a pas encore trouvé sa place, ni sur le terrain, ni en dehors”.

Cerise sur le gâteau : une partie de la presse catalane commence déjà à s’interroger sur la pertinence de ce recrutement. Certains observateurs pointent du doigt le coût élevé de l’opération, alors que le club est encore sous surveillance financière. D’autres remettent en question la compatibilité du profil de Rashford avec le projet tactique actuel.

Les fans, de leur côté, oscillent entre l’inquiétude et l’espoir. Si beaucoup se disent choqués par les premières prestations du joueur, d’autres préfèrent rappeler qu’une adaptation prend du temps, surtout dans un club aussi exigeant que le FC Barcelone.
Marcus Rashford n’a donc pas d’autre choix que de réagir rapidement. Le talent est là, indéniablement. Mais à Barcelone, le temps de grâce est toujours très court. Et la pression, elle, ne fait que commencer.