À quelques jours du tant attendu El Clásico, un vent de suspicion souffle sur la sélection espagnole. Une rumeur, aussi explosive qu’inattendue, secoue les réseaux sociaux : Luis de la Fuente, le sélectionneur national, aurait modifié certains détails du dossier médical de Dani Olmo, joueur du RB Leipzig et élément clé de la Roja. Une manipulation supposée, visant selon certains à dissimuler l’état réel de blessure du joueur avant la grande affiche.

Au départ, ce n’était qu’un murmure diffusé par quelques comptes anonymes sur X (ancien Twitter). Mais en l’espace de quelques heures, le sujet est devenu viral. Des milliers de messages, d’analyses et de suppositions ont envahi la toile, transformant un simple doute en véritable affaire d’État footballistique. Des fans furieux parlent déjà de “sabotage interne”, d’autres dénoncent une stratégie “immorale” visant à protéger des intérêts sportifs au détriment de la santé du joueur.

Dani Olmo, discret de nature, n’a pas réagi publiquement. Mais plusieurs journalistes espagnols affirment que le joueur aurait été “surpris et contrarié” en découvrant que certaines informations médicales circulant en interne ne correspondaient pas à la réalité. Selon ces mêmes sources, Olmo aurait même envisagé de demander une clarification directe auprès de la fédération. Une décision qui, si elle se confirmait, mettrait De La Fuente dans une position extrêmement délicate.

Du côté du staff de la Roja, le silence est total. Aucune déclaration officielle, aucune conférence de presse improvisée pour calmer les esprits. Ce mutisme ne fait qu’alimenter les soupçons et attiser la colère des supporters, déjà nerveux à l’approche du choc face au Barça et au Real. Car il faut bien le dire : à ce niveau de tension, le moindre soupçon devient une étincelle capable d’embraser tout un pays.
Les partisans de De La Fuente, eux, dénoncent une “manipulation médiatique”. Pour eux, tout ceci ne serait qu’un montage destiné à déstabiliser l’équipe nationale avant le Clásico. “C’est toujours pareil : à chaque grand match, on invente un drame”, écrit un internaute sur X. D’autres rappellent que le sélectionneur a toujours protégé ses joueurs, refusant d’exposer publiquement les blessures par respect pour leur vie privée.
Mais dans le football espagnol, les lignes sont floues entre transparence et secret. Certains médias ont déjà commencé à fouiller dans les antécédents médicaux de plusieurs internationaux, cherchant des précédents qui pourraient prouver une habitude de dissimulation. Les débats sur les plateaux télé s’enflamment : faut-il accuser De La Fuente sans preuve, ou reconnaître que le système même de la Roja manque de clarté et de responsabilité ?
Pendant ce temps, le nom de Dani Olmo est partout. Victime, complice ou simple dommage collatéral, nul ne sait encore. Le joueur se retrouve au centre d’une tempête médiatique qu’il n’a sans doute jamais souhaitée. Pour beaucoup, cette affaire dépasse le cas individuel : elle symbolise la méfiance croissante entre les supporters et leurs dirigeants, entre la passion et la politique du football moderne.
À quelques heures du coup d’envoi du Clásico, personne ne sait vraiment ce qui est vrai. Peut-être que cette rumeur n’est qu’un feu de paille, une exagération née de l’impatience et de la rivalité éternelle entre Madrid et Barcelone. Peut-être, au contraire, qu’elle cache un dysfonctionnement profond, un malaise au sein même de la Roja.
Une chose est sûre : ce Clásico ne sera pas qu’un simple match. Il sera l’écho d’une tension qui dépasse le terrain, une bataille d’ego, de pouvoir et de crédibilité. Et si Dani Olmo venait à ne pas figurer sur la feuille de match, les théories les plus folles risquent bien de reprendre feu.