La soirée qui devait célébrer le football européen a viré au cauchemar médiatique. Le PSG, sacré champion de la Supercoupe d’Europe après un retournement spectaculaire face à Tottenham, se retrouve au cœur d’un scandale d’ampleur internationale. Cristian Romero, défenseur des Spurs, a brisé le silence en lançant de lourdes accusations : selon lui, l’UEFA et la FIFA auraient agi main dans la main pour “offrir” la victoire aux Parisiens. Mais ce n’est pas tout. Dans les coulisses, une rumeur enflamme déjà les réseaux sociaux : l’existence de “messages secrets” échangés entre l’arbitre portugais João Pinheiro et l’entraîneur parisien Luis Enrique avant même que le match ne commence.

D’après plusieurs sources proches du vestiaire londonien, Romero aurait été prévenu à la mi-temps par un membre du staff qu’un élément “troublant” circulait sur les téléphones de certains journalistes. Il s’agirait de captures d’écran montrant un échange WhatsApp où João Pinheiro discuterait avec Luis Enrique de “l’attitude à adopter” face à certaines situations de jeu. Bien que l’authenticité de ces messages n’ait pas encore été vérifiée, l’idée même qu’un arbitre puisse être en contact direct avec un entraîneur avant une finale officielle provoque un séisme dans l’opinion publique.
Tottenham, menant 2-0 jusqu’à la 78e minute, a vu le PSG inscrire trois buts dans un laps de temps record, dont deux validés après intervention de la VAR. Romero, furieux, déclare :
“On ne peut pas appeler ça du football équitable. Quand on sait que des discussions ont eu lieu avant le match entre l’arbitre et notre adversaire, tout devient clair.”
À Paris, la réaction officielle est pour l’instant mesurée. Luis Enrique, interrogé en conférence de presse, a rejeté en bloc ces accusations :
“C’est totalement absurde. Je ne commente pas des rumeurs sorties de nulle part. Nous avons gagné sur le terrain, point final.”
Cependant, dans les bureaux de Nyon et de Zurich, le silence devient pesant. Ni l’UEFA ni la FIFA n’ont émis de communiqué clair pour désamorcer la crise, se contentant de dire que “toute accusation sera examinée avec sérieux”. Cette absence de réponse nourrit les spéculations et donne du crédit aux soupçons, notamment parmi les supporters anglais, déjà méfiants à l’égard des grandes instances du football.
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #UefaGate est en tendance mondiale. Les supporters de Tottenham réclament une enquête indépendante, certains allant jusqu’à demander l’annulation du résultat et la répétition du match. Du côté parisien, la ligne de défense est simple : rappeler que le PSG a souvent été victime d’arbitrages controversés dans le passé, et que cette fois, la balance aurait simplement penché de leur côté.
Un ancien arbitre international, invité sur une chaîne sportive espagnole, a jeté de l’huile sur le feu :
“Si ces messages sont vrais, c’est la fin de toute crédibilité pour l’UEFA. Cela irait au-delà du simple favoritisme : ce serait une manipulation préméditée d’une finale européenne.”
À l’heure où nous écrivons ces lignes, une commission disciplinaire pourrait être ouverte dans les prochains jours. Mais même si aucune preuve irréfutable ne sort, l’ombre de ce scandale risque de planer longtemps sur la victoire du PSG. Entre théories du complot, rivalités sportives et luttes d’influence en coulisses, cette Supercoupe d’Europe pourrait bien passer à la postérité comme l’une des plus controversées de l’histoire du football moderne.