Le 10 octobre au soir, le Brésil d’Ancelotti a livré une démonstration éclatante : 5-0 face à la Corée du Sud, sur la pelouse du Seoul World Cup Stadium. Un match sans suspense, mais avec un nom sur toutes les lèvres — Rodrygo Goes, l’homme de la soirée.
Deux buts, une passe décisive, et cette impression que tout ce qu’il touche se transforme en or. Dans les tribunes, les supporters coréens, médusés, ont fini par applaudir.
Mais à Madrid, c’est une autre émotion qui a envahi les réseaux : l’angoisse.

Quelques heures après le match, une phrase est réapparue partout sur X et Instagram :
« La plus grande pépite de ce Real Madrid, c’est Rodrygo. » – Jude Bellingham
Cette phrase, prononcée il y a quelques semaines, prend aujourd’hui un tout autre sens. Car selon plusieurs sources proches du vestiaire, le FC Barcelone aurait relancé les contacts avec l’entourage de Rodrygo, profitant du flou autour de son statut à Madrid.
Les médias catalans parlent d’une offre potentielle dépassant les 110 millions d’euros, assortie d’une clause presque impossible : une place de titulaire garantie à gauche de l’attaque, là où… Vinicius évolue déjà.
Les réactions ne se sont pas fait attendre.
Certains fans du Real crient au scandale :
“Pas après ce qu’il vient de faire pour le Brésil !”
“On va le perdre juste au moment où il devient un crack mondial !”
D’autres, plus lucides, pointent du doigt la gestion d’Ancelotti : Rodrygo, malgré ses stats, reste souvent utilisé hors de position à Madrid, pendant que Vinicius monopolise le couloir gauche.
Et si ce 5-0 contre la Corée avait été plus qu’un simple match amical ? Et si, derrière ce sourire tranquille, Rodrygo avait déjà pris une décision ?
Dans les vestiaires, les caméras ont capté une scène troublante : Bellingham vient féliciter Rodrygo, mais au moment où les journalistes approchent, l’Anglais glisse à voix basse un simple “profite tant que tu peux, frère…” avant de s’éloigner.
Une phrase courte, mais lourde.
Sur les réseaux, le débat s’enflamme.
Des fans du Barça commentent sous les posts de Rodrygo :
“Viens chez nous, tu seras respecté comme tu mérites.”
Tandis que les madridistas répondent :
“Un vrai de la maison ne trahirait jamais l’écusson.”
Entre admiration, frustration et peur de l’avenir, l’histoire de Rodrygo semble entrée dans une zone grise.
Ancelotti, interrogé après le match du Brésil, a tenté d’apaiser la situation :
“Rodrygo est un joueur fondamental. Il sait à quel point nous comptons sur lui.”
Mais derrière les mots, les visages fermés du staff en disent long.
Rodrygo, lui, n’a rien dit. Il s’est contenté d’un sourire discret et d’une story Instagram où il a simplement écrit :
“Un soir parfait. Rien de plus.”
Et pourtant, à Madrid, rien n’est plus vraiment parfait.
Car ce qui a commencé comme une fête à Séoul pourrait bien devenir, dans les jours à venir, le dossier le plus brûlant du Real Madrid.