Le 14 août 2025, le stade Friuli a été le théâtre d’un scénario qui restera gravé dans les annales du football européen. Tottenham, en tête 2-0 face au Paris Saint-Germain et à quelques secondes de soulever la Supercoupe d’Europe, a vu son rêve s’écrouler sous ses yeux, dans une fin de match qui tient presque du surnaturel.

Car au-delà du score, c’est une rumeur qui secoue aujourd’hui les coulisses : juste avant l’égalisation parisienne, le gardien des Spurs, dans un excès de confiance, aurait crié en direction du virage parisien une phrase moqueuse, évoquant la fameuse “malédiction” qui, selon certains supporters anglais, condamne le PSG à échouer lors des grands rendez-vous.
Selon plusieurs témoins présents au bord du terrain, cette provocation aurait immédiatement déclenché une réaction en chaîne. Gonçalo Ramos, jusque-là relativement discret, aurait échangé un regard déterminé avec ses coéquipiers, avant de se glisser dans la surface pour se placer idéalement. Et à la 94e minute, comme dans un scénario écrit à l’avance, le Portugais a repris de la tête un centre millimétré, crucifiant le gardien londonien et gelant d’un coup les sourires côté Tottenham.

Cette égalisation dramatique a envoyé les deux équipes aux tirs au but. Mais là encore, la “malédiction” semblait s’être inversée. Alors que Tottenham avait jusqu’ici montré une efficacité redoutable depuis le point de penalty, tout s’est effondré : Van de Ven a vu sa tentative repoussée, puis Mathys Tel a manqué le cadre. Pendant ce temps, les Parisiens, portés par une confiance retrouvée, transformaient quatre de leurs cinq tentatives. Score final : 4-3 pour Paris, et un nouveau trophée à ajouter à une saison déjà historique.
Mais la victoire sportive n’est qu’une partie de l’histoire. Dans les travées du stade, certains joueurs parisiens auraient confié à demi-mot que les mots du gardien adverse avaient été “l’élément déclencheur” de leur sursaut d’orgueil. “On n’allait pas laisser passer ça”, aurait soufflé l’un d’eux. Un autre, plus mystérieux, a évoqué “l’ombre de la Ligue des Champions” et la volonté d’effacer l’étiquette de club maudit.
Du côté de Tottenham, l’heure est à la stupeur et à l’amertume. Interrogé en conférence de presse, Thomas Frank, visiblement marqué, a refusé de confirmer les propos attribués à son gardien, mais n’a pas cherché à les démentir non plus. “Ce sont des moments où chaque mot compte, et parfois, on parle trop vite”, a-t-il simplement lâché, laissant planer un malaise.
Pour Luis Enrique, cette victoire prend une dimension presque symbolique. Quelques semaines après la polémique de la gifle à Joao Pedro en finale de Coupe du Monde des Clubs, l’entraîneur espagnol voit son équipe arracher un titre européen dans la douleur, preuve, selon lui, que “Paris ne baisse jamais les bras”. En zone mixte, il n’a pas manqué de glisser un commentaire énigmatique : “Il y a des choses qu’on ne dit pas à certains moments. Le football se charge de vous le rappeler.”
Ce succès en Supercoupe d’Europe est le quatrième trophée de l’année 2025 pour le PSG, après la Ligue 1, la Coupe de France et la Ligue des Champions. Mais il est surtout un avertissement envoyé au reste de l’Europe : Paris a appris à encaisser les coups… et à répondre au centuple.
Quant à la fameuse malédiction ? Aux yeux des supporters parisiens, elle a changé de camp cette nuit-là. Et pour Tottenham, elle risque désormais de hanter longtemps les rêves de gloire européenne.