Quand la blague vire au malaise : Mbappé se moque de Thuram devant tout le groupe France après l’humiliation subie par l’Inter en finale de Ligue des champions
Ce qui devait être un simple moment de camaraderie s’est transformé en véritable malaise au sein du camp des Bleus. À peine arrivés en rassemblement pour préparer la demi-finale de Ligue des Nations contre l’Espagne, les joueurs de l’équipe de France ont pris quelques minutes pour féliciter Ousmane Dembélé, auteur d’un match époustouflant lors de la finale de Ligue des champions à Munich, où le PSG a littéralement écrasé l’Inter Milan sur le score sans appel de 5-0.

Mais au milieu des applaudissements, une scène inattendue a attiré l’attention : Marcus Thuram, attaquant de l’Inter et membre de l’équipe battue, a été contraint, comme tous les autres, de joindre ses mains et de féliciter celui qui a participé à sa chute. Une image forte, presque cruelle, immortalisée par les caméras de la Fédération et diffusée sur les réseaux. Et c’est là que le drame a éclaté : Kylian Mbappé, assis juste à côté, n’a pu s’empêcher d’éclater de rire en voyant la mine gênée de son coéquipier, provoquant un éclat de rires chez certains… mais un silence glacé chez d’autres.
Pour certains observateurs, cette scène n’est qu’un jeu bon enfant entre amis. Mais pour d’autres, c’est le symptôme d’un mal plus profond qui ronge peu à peu l’unité du vestiaire tricolore. L’émergence fulgurante de Dembélé, désormais auréolé d’un sacre européen et en pleine confiance, remet en cause l’ordre établi. D’autant plus que Mbappé, récemment transféré au Real Madrid, n’est plus le seul à incarner le leadership offensif chez les Bleus.
Et Marcus Thuram, lui, se retrouve dans une position délicate. Humilié en club, moqué en sélection, il voit désormais sa place menacée par la montée en puissance d’une nouvelle vague de talents : Michael Olise, Bradley Barcola, Désiré Doué… Tous frappent à la porte, et Deschamps n’aura d’autre choix que de faire des choix tranchants dans les semaines à venir.
À quelques jours d’une demi-finale cruciale face à l’Espagne, ce genre de tension – même voilée par l’humour – peut s’avérer dangereux. L’équipe de France a trop souvent vu ses ambitions s’effondrer à cause de divisions internes. Le sourire moqueur de Mbappé pourrait bien devenir le symbole d’un été sous haute tension.
Reste à savoir si Didier Deschamps, maître du management de groupe, saura calmer les égos et ressouder un collectif qui commence, lentement mais sûrement, à montrer ses premières fissures.