Depuis quelques jours, une rumeur enflamme les couloirs feutrés du Parc des Princes et fait trembler jusqu’aux plus hauts étages de la direction parisienne : Vitinha, le maître à jouer portugais, pilier du milieu de terrain du PSG, pourrait plier bagage beaucoup plus tôt que prévu. Et ce départ, loin d’être anodin, pourrait bien provoquer une onde de choc d’une ampleur inédite dans l’histoire récente du club.

Selon les informations de Marca, confirmées par plusieurs sources proches du vestiaire, le Real Madrid aurait d’ores et déjà établi un plan précis pour recruter Vitinha à l’été 2026, en activant sa clause libératoire fixée à 90 millions d’euros. Un montant conséquent, mais jugé « abordable » par la Casa Blanca, surtout après avoir identifié le Portugais comme le successeur idéal de Luka Modrić et Toni Kroos dans l’entrejeu madrilène.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Car derrière cette opération financière, se cache une tension interne au PSG que peu auraient imaginée. Une source proche du joueur assure que Vitinha, malgré ses performances exceptionnelles lors de la saison historique 2024/25 — marquée par la conquête de la première Ligue des Champions du club —, aurait mal vécu une décision de Luis Enrique : son exclusion, sans explication publique, d’une réunion stratégique réunissant seulement un cercle restreint de cadres.

« Ce n’est pas juste une question de football, confie un membre de l’entourage du joueur. Vitinha s’est senti mis à l’écart, presque trahi. Il a toujours été l’un des hommes de confiance de l’entraîneur, mais cet épisode a tout changé. »
Depuis, certains observateurs affirment que l’ambiance autour du Portugais a évolué. Des signes subtils — moins de sourires à l’entraînement, des échanges plus courts avec le staff, et un silence pesant dans les zones mixtes — laissent penser qu’une fissure est apparue dans la relation entre le joueur et son club.
Du côté du Real Madrid, l’opportunité est trop belle. Florentino Pérez, réputé pour flairer les moments de fragilité chez ses concurrents, suivrait personnellement le dossier. Un émissaire madrilène aurait même assisté incognito à plusieurs matchs de pré-saison du PSG, non pas pour observer la forme de Vitinha, mais pour jauger son attitude et son implication.
La direction parisienne, elle, se veut rassurante publiquement. « Vitinha est un joueur essentiel de notre projet, et il n’y a aucun problème », déclarait récemment un porte-parole du club. Mais en interne, les conversations sont tout autres. Certains craignent qu’une vente forcée en 2026 ne soit que la partie émergée de l’iceberg. En effet, plusieurs cadres, très proches du Portugais, auraient déjà laissé entendre qu’ils pourraient eux aussi demander un départ si le numéro 17 quittait Paris.
Un ancien joueur du PSG, aujourd’hui consultant, n’hésite pas à tirer la sonnette d’alarme : « On a vu ce scénario mille fois. Un joueur clé se sent trahi, il part, et l’effet domino entraîne une instabilité majeure. Le Real sait parfaitement exploiter ce genre de situation. »
Pour l’instant, aucune offre officielle n’a été formulée. Mais tout laisse à penser que la saison 2025/26 sera placée sous haute tension au PSG, avec Vitinha au centre de toutes les attentions. Si Paris veut éviter que son vestiaire ne se transforme en champ de bataille, Luis Enrique et Al-Khelaïfi vont devoir rétablir un climat de confiance au plus vite.
Sinon, l’été prochain pourrait bien marquer non seulement la perte d’un milieu de terrain exceptionnel, mais aussi l’ouverture d’une brèche que le Real Madrid — et peut-être d’autres géants européens — s’empresseraient d’élargir.