Ce qui devait être un simple match amical d’exhibition s’est transformé en scène de vendetta personnelle. Le PSG a balayé l’Inter Miami de Lionel Messi sur le score sans appel de 4-0, mais ce qui a vraiment secoué la planète football, ce n’est ni le score, ni la performance collective, mais bien un duel inattendu entre Achraf Hakimi et Sergio Busquets.

Le défenseur marocain, auteur du troisième but parisien, a célébré d’une manière pour le moins étrange : il a mimé un geste de “chut” face caméra, puis a pointé du doigt sa tempe, en lançant un regard glacé vers le banc adverse. Les spectateurs n’ont pas tout de suite compris. Jusqu’à ce que Hakimi, en zone mixte, lâche une bombe qui a instantanément enflammé les réseaux sociaux.
« Busquets s’est moqué de moi autrefois, il m’a humilié publiquement lors d’un match quand j’étais jeune. Aujourd’hui, c’est moi qui ai le dernier mot. Je n’oublie jamais. »
Un silence a suivi. Puis un tsunami médiatique.
Busquets, visiblement furieux, a réagi immédiatement en conférence de presse d’après-match :
« Si Hakimi pense qu’un but dans un match amical efface le passé, il rêve. Moi je ne joue pas pour les likes ou les TikTok. Qu’il continue à courir, moi j’ai soulevé des trophées que lui ne touchera peut-être jamais. »
Les mots sont durs, les regards s’évitent, et les tensions montent. La presse espagnole parle déjà d’un “acte puéril” de la part d’Hakimi, tandis que la presse marocaine le soutient, applaudissant un joueur qui “règle ses comptes avec dignité et courage”.
Mais ce n’est pas la première fois que des tensions existent entre les deux hommes. Selon certaines sources, lors d’un match entre le Real Madrid et le FC Barcelone en 2018, Hakimi — alors jeune joueur prêté par le Real — aurait été publiquement rabroué par Busquets après une action ratée. Des mots blessants auraient été prononcés sur le terrain, jamais oubliés.
Le vestiaire du PSG, quant à lui, a semblé solidaire de son latéral. João Neves, présent en zone mixte, a simplement déclaré :
« Si Hakimi a ressenti le besoin de faire ça, c’est qu’il avait ses raisons. Et vu sa performance aujourd’hui, personne ne peut le juger. »
Les réseaux sociaux, eux, se sont enflammés. Hashtags #TeamHakimi et #RespectBusquets s’affrontent, les compilations vidéo de l’incident tournent en boucle, et certains supporters parlent déjà d’un futur PSG – Inter Miami sous haute tension.
Ce qui est certain, c’est que cette affaire dépasse largement le cadre d’un simple match amical. Elle révèle des rancunes enfouies, des blessures d’ego, et une nouvelle facette du football moderne, où les conflits personnels s’exposent en direct aux yeux du monde entier.
La guerre des manchots n’est plus une métaphore. Elle est bien réelle. Et elle ne fait que commencer.