Le choc a été brutal et inattendu : Gianluigi Donnarumma, gardien titulaire du Paris Saint-Germain depuis 2021, ne figurera pas sur la feuille de match de la Supercoupe d’Europe contre Tottenham, prévue le 14 août. Officiellement, la décision de Luis Enrique serait “sportive” et liée à la concurrence avec la nouvelle recrue Lucas Chevalier. Mais en coulisses, une tout autre histoire, bien plus explosive, circule parmi les insiders du football européen.

Selon plusieurs sources concordantes, cette mise à l’écart ne serait pas une sanction purement sportive, mais plutôt un mouvement stratégique destiné à pousser le portier italien à accepter un départ immédiat vers Manchester United. Et pas n’importe comment : dans le cadre d’un échange retentissant avec Marcus Rashford, l’attaquant anglais emblématique des Red Devils.

Ce projet, qui serait piloté depuis Doha par les propriétaires qataris du PSG, viserait un double objectif. D’un côté, permettre au club parisien de renforcer son attaque avec une star de Premier League déjà habituée aux grandes affiches. De l’autre, se débarrasser d’un Donnarumma jugé trop exigeant sur le plan salarial – l’Italien toucherait 245 000 euros par semaine, un des plus hauts salaires au monde pour un gardien – et dont les lacunes au jeu au pied ne correspondraient plus aux attentes de Luis Enrique.
Mais l’affaire ne se limite pas à un simple calcul financier et tactique. Toujours selon nos informations, cette “manœuvre” aurait déclenché une onde de choc dans le vestiaire parisien. Plusieurs cadres, attachés à Donnarumma et conscients de ses performances décisives lors des grands matchs, auraient mal vécu la brutalité du procédé. Certains y voient une humiliation publique, orchestrée pour le forcer à partir sans provoquer de débat ouvert.
“C’est une façon de lui dire : ‘Tu n’as plus ta place ici’… mais sans prononcer les mots”, confie sous couvert d’anonymat un membre de l’encadrement technique.
Du côté de Manchester, l’intérêt pour Donnarumma est réel. Les Red Devils, après l’échec des négociations avec Aston Villa pour Emiliano Martinez, voient en lui un profil idéal pour sécuriser leur cage sur le long terme. En contrepartie, Rashford, en perte de vitesse depuis quelques mois, pourrait trouver un nouveau souffle à Paris, où le PSG rêve de l’associer à Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé dans une attaque de feu.
Ce qui rend l’affaire encore plus intrigante, c’est la rapidité avec laquelle les discussions auraient avancé. Les intermédiaires liés aux deux clubs auraient déjà trouvé un accord de principe sur la valeur respective des joueurs, autour de 80 millions d’euros chacun, ce qui permettrait un échange quasi “sec” sans compensation majeure.
Pourtant, Donnarumma n’aurait pas encore donné son feu vert. L’Italien, lié au PSG jusqu’en 2026, se sentirait trahi par la manière dont la situation a été gérée. Il envisagerait même de prendre la parole publiquement via son agent, Enzo Raiola, pour rétablir “sa version” et mettre la pression sur la direction parisienne.
En interne, le malaise est palpable. Des joueurs comme Marquinhos ou Marco Asensio auraient tenté de calmer le jeu, craignant que cette tension ne perturbe la préparation de la Supercoupe. Mais d’autres, plus proches du clan Donnarumma, considèrent qu’un départ précipité vers l’Angleterre serait une perte sèche pour le PSG.
Luis Enrique, fidèle à son style, refuse de commenter publiquement la rumeur, affirmant se concentrer “uniquement sur les joueurs disponibles”. Mais son insistance à titulariser Lucas Chevalier lors des derniers entraînements laisse peu de doute sur ses préférences actuelles.
Dans les hautes sphères du club, on espère encore éviter que cette affaire ne se transforme en crise ouverte. Mais à mesure que les jours passent et que les rumeurs s’intensifient, il devient clair qu’un simple choix sportif pourrait bien devenir l’un des transferts les plus discutés – et les plus controversés – de l’été.