đŻïž Gonçalo Ramos, l’oublié du Parc : un départ inéluctable dans l’indifférence générale – quand le silence du PSG résonne plus fort que toutes les annonces
Dans les travées silencieuses du Parc des Princes, un nom s’efface lentement des tribunes, des feuilles de match, des espoirs du club : Gonçalo Ramos. L’attaquant portugais de 24 ans, arrivé comme une promesse dorée de l’après-Mbappé, n’a jamais vraiment eu sa place. Et aujourd’hui, le PSG prépare sa sortie comme on efface un nom sur un tableau blanc. Froidement. Sans bruit. Sans explication.

đ Un amour qui n’a jamais vraiment commencé
Recruté en 2023 pour 65 millions d’euros après un Mondial étincelant, Ramos portait les rêves d’un PSG nouveau, collectif, débarrassé des stars toxiques. Mais très vite, il devient l’homme invisible : blessé, relégué au second plan, puis carrément absent du discours officiel du club.
Ni encensé, ni blâmé. Juste ignoré.
Même ses 33 buts inscrits en 86 apparitions n’ont pas suffi à faire de lui une figure du vestiaire. À Paris, il n’a jamais eu de place. Pas même celle de joker adoré du public. Et pourtant, il n’a jamais triché. Jamais un mot plus haut que l’autre. Jamais un écart. Jamais une demande de départ.
đ§ Une question de “profil”, pas de mérite
Aujourd’hui, selon L’Équipe, le PSG écouterait les offres pour son départ. Pas parce qu’il est indiscipliné, ou mauvais. Non. Parce que “son profil ne correspond pas à la vision tactique de Luis Enrique”.
Ce mot, “profil”, revient sans cesse. Comme une excuse froide et impersonnelle, qui permet d’effacer un homme sans jamais évoquer ce qu’il a donné.
Ramos n’est pas le numéro 9 mobile et fluide qu’Enrique réclame. Il est plus classique, plus axial. Et dans un PSG en mutation où Dembélé ou Barcola ont su s’adapter au caprice des systèmes, lui est resté fidèle à ce qu’il est : un pur buteur.
â°ïž Un départ annoncé sans hommage, ni colère
Le plus tragique dans cette affaire, c’est le calme avec lequel le club semble accepter cette rupture. Pas un mot de soutien. Pas un message de reconnaissance. Juste une “ouverture au dialogue” si une “offre correcte” arrive.
Comme si Ramos n’avait jamais vraiment existé dans l’histoire du PSG.
đ¶ Le vestiaire mal à l’aise… mais silencieux
Plusieurs sources affirment que certains coéquipiers respectent profondément Ramos, admirant sa patience, son humilité, sa capacité à travailler sans jamais se plaindre. Mais dans un vestiaire où la hiérarchie est floue et les équilibres fragiles, personne ne prendra le risque de parler publiquement pour lui.
L’omerta est totale. Et Ramos, seul face à l’institution, attend son transfert comme un prisonnier qu’on libère sans même le regarder dans les yeux.
đŽ Une fin parisienne… avant la renaissance ?
Mais si Paris ne croit plus en lui, l’Angleterre, elle, l’observe avec attention. Plusieurs clubs de Premier League – notamment Aston Villa, West Ham ou Newcastle – seraient intéressés. Là-bas, un numéro 9 comme Ramos est encore une valeur sûre, un tueur dans la surface, un profil précieux.
Et peut-être qu’ailleurs, loin de la froideur parisienne, Gonçalo Ramos redeviendra ce qu’il n’a jamais cessé d’être : un vrai attaquant.
Car au fond, ce départ n’est pas un échec sportif. C’est un gâchis humain.
Et au PSG, le silence assourdissant autour de Gonçalo Ramos risque de devenir un symbole de plus dans l’histoire de ceux qu’on a oubliés… sans jamais leur dire adieu.