Coup de théâtre à la veille du deuxième match de poules de Ligue des champions : l’UEFA a officiellement rejeté la demande du Real Madrid concernant l’état de la pelouse du stade de Kairat Almaty. Les Merengues, qui espéraient un ajustement de dernière minute, devront composer avec un terrain jugé « conforme » par l’instance européenne, malgré les critiques de plusieurs cadres madrilènes.

Selon Defensa Central, la direction madrilène avait adressé une requête formelle afin de réduire la hauteur du gazon et d’améliorer la régularité de la surface. Les joueurs de Xabi Alonso, habitués à un jeu rapide basé sur le pressing et la circulation de balle, craignent que les conditions actuelles ne ralentissent considérablement leur rythme offensif. L’UEFA a répondu fermement : la pelouse respecte les normes officielles et aucune modification ne sera effectuée.

Lors de la première séance d’entraînement sur place, les signes d’agacement étaient visibles. Plusieurs internationaux espagnols et brésiliens ont exprimé leur mécontentement, jugeant la pelouse « lourde et irrégulière ». Mais le règlement est clair : tant que la hauteur ne dépasse pas 30 mm, les clubs hôtes n’ont aucune obligation de procéder à un ajustement.

Ce revers logistique arrive à un moment délicat. Le Real Madrid reste sur une défaite cinglante (2-5) face à l’Atlético dans le derby madrilène. Pour Alonso, fraîchement installé sur le banc merengue, l’épreuve kazakhe prend des allures de test psychologique autant que tactique. Adapter son plan de jeu à un terrain défavorable pourrait déterminer la suite de la campagne européenne.
Les supporters, eux, s’enflamment déjà sur les réseaux sociaux. Certains dénoncent une « trahison de l’UEFA », d’autres appellent à la patience et à la discipline tactique. Mais une certitude domine : le Real Madrid n’a pas droit à l’erreur s’il veut conserver son statut de favori et maintenir sa série de victoires en Ligue des champions.
Après Almaty, les Madrilènes devront rapidement rentrer en Espagne pour préparer un choc en Liga contre Villarreal. Avec un calendrier aussi dense, la gestion physique et mentale sera cruciale. Le rejet de l’UEFA complique la donne, mais pour Xabi Alonso, c’est aussi l’occasion de prouver qu’il peut surmonter l’adversité.