Dans une décision qui suscite déjà de vives réactions à Madrid, l’UEFA a officiellement annoncé que la finale de la Ligue des champions 2027 se jouera au stade Metropolitano de l’Atlético Madrid – pour la deuxième fois en moins de dix ans. Pendant ce temps, le mythique Santiago Bernabéu, récemment rénové à grands frais par le Real Madrid, reste une fois de plus sur la touche.

Le choix du Metropolitano, préféré à la candidature de Bakou, a été confirmé lors d’une réunion du comité exécutif de l’UEFA tenue à Tirana (Albanie). Mais pour beaucoup d’observateurs, cette décision va bien au-delà du simple critère logistique : elle serait une réponse politique déguisée de l’instance européenne face à l’hostilité persistante entre elle et le Real Madrid, notamment liée à la Super League.

Florentino Pérez, président emblématique du Real Madrid et figure centrale du projet de Super League, est depuis devenu une personne “non grata” dans les sphères dirigeantes du football européen. Et le message envoyé par l’UEFA semble limpide : peu importe les investissements et la modernisation du Bernabéu, la rancune reste intacte.

Le désamour entre l’UEFA et le Real ne date pas d’hier. Après le boycott du club madrilène lors de la cérémonie du Ballon d’Or 2024 – à la suite de la non-récompense de Vinícius Jr. – et les rumeurs d’une nouvelle absence en 2025, cette mise à l’écart du stade Bernabéu vient alimenter encore davantage les tensions.
Pour les supporters merengues, c’est l’indignation. Comment expliquer que le stade considéré comme l’un des plus modernes du monde ne soit toujours pas sélectionné ? Sur les réseaux sociaux, les hashtags #JusticeForBernabeu et #UEFAOut montent en flèche, témoignant du mécontentement croissant.
Une chose est certaine : cette décision ne sera pas sans conséquences. Entre boycott silencieux, réponses institutionnelles ou montée des tensions diplomatiques, la guerre froide entre le Real Madrid et l’UEFA semble loin d’être terminée…