📉 L’ÉCLAT DEVIENT UN FARDEAU ? Le Real Madrid ne ménage pas Alonso comme il l’avait fait avec Zidane – Les médias espagnols alertent sur un nouveau cycle périlleux pour le nouvel entraîneur merengue !

Depuis son retour au Santiago Bernabéu début juin 2025, Xabi Alonso n’a eu ni lune de miel ni traitement de faveur. Contrairement à Zinedine Zidane, qui avait pu bénéficier d’un climat d’indulgence lors de ses débuts, l’ancien milieu de terrain espagnol est plongé directement dans une tempête tactique et médiatique. Les attentes sont immenses, et les résultats immédiats deviennent une exigence plus qu’un objectif.

Le revers cinglant 0-4 face au PSG en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs a agi comme un électrochoc. Les critiques ont fusé dans la presse madrilène, pointant une équipe déséquilibrée, un manque d’identité de jeu, et un entraîneur « encore en rodage » dans un club qui ne tolère pas l’apprentissage à tâtons. Pour beaucoup, cette défaite symbolise le début d’un cycle dangereux, où la pression médiatique et institutionnelle pourrait éroder le projet d’Alonso avant même qu’il ne s’ancre.

La situation est d’autant plus délicate que le Real Madrid traverse une transition générationnelle complexe. Modrić et Kroos partis ou en fin de cycle, Carvajal, Nacho et Alaba vieillissants, l’équipe repose désormais sur des stars encore en construction comme Camavinga, Bellingham, ou même Mbappé. Pourtant, l’alchimie ne prend pas encore, et Alonso se retrouve avec un effectif de luxe mais sans cohésion.
À la différence de Zidane qui avait hérité d’un groupe rodé, Alonso doit reconstruire tout un édifice tactique et émotionnel. Avec seulement quelques semaines pour préparer son premier tournoi et un calendrier infernal à venir, l’ancien entraîneur du Bayer Leverkusen doit jongler entre urgence de résultats et vision à long terme.
Les médias espagnols, notamment Marca et AS, tirent la sonnette d’alarme : « Si le club ne lui accorde pas plus de temps et de marge, le Real risque d’épuiser encore un projet prometteur. » Alonso, lucide, ne demande pas d’excuses – seulement du temps. Mais à Madrid, le temps est un luxe rarement accordé.
Le Real a-t-il encore la patience nécessaire pour bâtir ? Ou Alonso est-il déjà pris dans un engrenage impitoyable ? La saison à venir sera décisive.