Le feuilleton autour de l’avenir de Vinícius Jr. prend une tournure inattendue. Alors que son avenir au Real Madrid fait déjà couler beaucoup d’encre depuis plusieurs semaines, une rumeur en provenance d’Allemagne vient jeter de l’huile sur le feu : le Bayern Munich aurait inscrit le nom du Brésilien en haut de sa liste de priorités pour l’été 2026.

Selon plusieurs médias européens, les dirigeants bavarois suivent de près la situation de Vinícius, conscient des tensions persistantes entre le joueur et l’état-major madrilène. Les débats autour de son temps de jeu sous Xabi Alonso, son mécontentement d’être régulièrement remplacé et surtout l’impasse dans les négociations contractuelles avec Florentino Pérez ont ouvert une brèche que le Bayern entend bien exploiter.

Vinícius, 25 ans, a encore un contrat valable jusqu’en juin 2027, mais les signaux envoyés par son entourage ne laissent pas indifférents. Son agent, Frederico Pena, a déjà rencontré les dirigeants merengue à Valdebebas pour évoquer une prolongation, sans parvenir à un accord. L’attaquant souhaite une revalorisation salariale équivalente à celle de Kylian Mbappé, désormais visage du projet madrilène. Mais le Real se montre inflexible : aucune exception ne sera faite à la grille salariale.

C’est dans ce contexte tendu que le Bayern Munich s’immisce. Le club allemand, en quête de nouveaux visages offensifs après une décennie marquée par Lewandowski puis Kane, verrait en Vinícius le profil idéal pour incarner son renouveau offensif. Sa vitesse, sa percussion et sa capacité à débloquer les matchs séduisent particulièrement l’état-major bavarois.
Reste une question cruciale : le Real Madrid accepterait-il de se séparer d’un joueur qu’il considérait encore il y a peu comme le successeur de Karim Benzema ? La perspective de voir Vinícius évoluer aux côtés de Musiala et Sané excite les supporters du Bayern, mais elle constitue un cauchemar pour les Madridistas.
Le marché des transferts de 2026 pourrait ainsi devenir explosif. Si les positions ne s’assouplissent pas dans les prochains mois, la tentation allemande pourrait bien précipiter l’un des départs les plus retentissants de la décennie.