Le calme apparent du Santiago Bernabéu cache une tempête en préparation. Selon plusieurs médias espagnols, Rodrygo Goes aurait exprimé son mécontentement grandissant face à son statut de “kép phụ” au Real Madrid. À 24 ans, le Brésilien, longtemps considéré comme l’un des joyaux offensifs du club, se sent désormais relégué derrière Vinícius et le jeune Endrick, tout juste arrivé de Palmeiras.

D’après Defensa Central, Rodrygo aurait demandé à Xabi Alonso – fraîchement nommé à la tête du Real – d’être repositionné en milieu offensif central, un rôle qu’il a brillamment occupé avec la Seleção brésilienne lors du match amical contre la Corée du Sud (victoire 5-0, doublé à la clé). Le joueur estime qu’il peut y retrouver toute sa créativité et sa liberté technique.

Mais la réponse du coach tarde à venir. Alonso, soucieux de préserver l’équilibre de son entrejeu déjà saturé de talents (Bellingham, Valverde, Güler, Camavinga), hésite à bouleverser sa hiérarchie tactique. Dans les coulisses, certains membres du staff reconnaissent que la frustration de Rodrygo est palpable, au point qu’un départ en fin de saison n’est plus exclu.

C’est là qu’intervient Florentino Pérez. Le président du Real aurait discrètement donné son feu vert à des émissaires pour sonder le marché anglais, où plusieurs clubs de Premier League surveillent la situation du joueur. Tottenham, Arsenal et Manchester United auraient déjà manifesté un intérêt, prêts à formuler une offre si l’ailier décidait de tourner la page madrilène.
Parallèlement, le Real Madrid poursuit son plan de rajeunissement : les recruteurs merengues suivent de près Alex Jimenez, latéral droit de 20 ans formé à Valdebebas, actuellement prêté à Bournemouth par l’AC Milan. Pérez voit en lui un futur pilier capable de renforcer l’effectif dans les années à venir.
Entre ambitions personnelles, concurrence féroce et politique de renouvellement, le dossier Rodrygo devient explosif. Le joueur veut du temps de jeu, le club veut préparer l’avenir — et la tension monte jour après jour.
Si rien ne change d’ici janvier, le départ du Brésilien pourrait bien devenir le premier grand séisme de 2026 au Real Madrid.