Le Real Madrid pensait avoir enfin trouvé la perle rare, une pépite argentine capable de marquer une nouvelle ère au Bernabéu. Mais à peine arrivé, Franco Mastantuono, 18 ans, se retrouve au cœur d’un bras de fer explosif entre Xabi Alonso et la Fédération argentine. Et l’histoire, déjà brûlante, menace de s’embraser à l’échelle planétaire.

Mastantuono, le diamant arraché à River Plate
En janvier dernier, Florentino Pérez s’était félicité d’avoir battu une concurrence féroce pour signer Mastantuono, prodige révélé avec River Plate. Quelques minutes de jeu, des gestes de classe, et déjà le Bernabéu tombait amoureux de ce gamin aux airs de leader. Xabi Alonso, fraîchement installé sur le banc madrilène, avait construit une partie de son projet autour de lui : gestion du rythme, relais créatif, dynamiteur de l’entrejeu.

Mais voilà que le destin s’acharne : la FIFA U20 World Cup (27 septembre – 19 octobre, au Chili) a frappé à la porte, et l’Argentine n’entend pas se priver de son joyau.
7 matchs cruciaux envolés ?
Si Mastantuono rejoint la sélection, le Real Madrid pourrait perdre sa jeune étoile pour 7 rencontres décisives. Dans la liste : le derby face à l’Atlético, les affiches de Ligue des Champions contre Marseille et Kairat, sans oublier des duels piégés en Liga contre Villarreal, Espanyol et Getafe.
Autrement dit, une séquence clé où l’identité de jeu d’Alonso devait s’affirmer.
« On ne peut pas bâtir un projet sans stabilité », aurait confié Alonso à ses proches, furieux d’apprendre que l’AFA (fédération argentine) insiste pour convoquer Mastantuono, quitte à heurter les plans madrilènes.
Alonso vs. AFA : la fracture
Selon des sources proches du vestiaire, Xabi Alonso considère cette décision comme un coup bas. En coulisses, il accuse la fédération argentine de « sacrifier le développement du joueur au nom d’un trophée junior ».
Un discours qui n’a pas plu à Buenos Aires : l’AFA répond sèchement que « représenter son pays est un honneur suprême » et que le Real Madrid doit s’y plier.
Le ton monte. À Valdebebas, certains cadres murmurent déjà que la relation Alonso–AFA pourrait tourner à la guerre froide, ce qui risquerait d’avoir des répercussions sur d’autres talents argentins liés au club.
Vestiaire en ébullition
Le vestiaire madrilène n’a pas tardé à réagir. Plusieurs vétérans craignent qu’un départ prolongé du jeune Franco laisse un vide dans la rotation. « C’est un risque énorme. On perd de l’équilibre », souffle un cadre, sous couvert d’anonymat.
D’autres voient dans cette affaire un test pour Alonso : saura-t-il s’imposer face à une fédération nationale ? Ou pliera-t-il, mettant en doute son autorité naissante ?
La presse espagnole s’enflamme. Marca titre : “Mastantuono, prisonnier entre deux drapeaux”. AS évoque déjà un possible bras de fer juridique entre le Real et la FIFA si aucune solution amiable n’est trouvée.
La peur d’un précédent
Au Bernabéu, certains dirigeants redoutent que cette affaire crée un précédent : si les sélections jeunes parviennent à arracher les talents fraîchement recrutés, le Real perdra sa capacité à façonner ses pépites en interne. Florentino Pérez, habituellement discret sur ces sujets, a été vu en réunion d’urgence avec son staff. Des sources affirment qu’il envisage de saisir la FIFA pour limiter les convocations de joueurs non encore établis.
Le fantôme de Gago et Higuaín
Dans les couloirs madrilènes, les plus anciens se souviennent : l’Argentine avait déjà pesé lourd sur le destin de Fernando Gago et Gonzalo Higuaín. Les deux avaient dû jongler entre club et sélection, au prix d’une carrière madrilène en dents de scie. Le spectre d’un destin similaire plane désormais sur Mastantuono.
Et maintenant ?
La tension atteint son paroxysme. Deux scénarios se dessinent :
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Le Real cède : Mastantuono partira jouer la Coupe du monde U20, quitte à manquer un mois crucial, et Alonso devra bricoler sans lui.
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Le Real résiste : conflit ouvert avec l’AFA, image ternie en Argentine, et risque d’aliéner un joyau qui rêve de briller sous le maillot national.
 
Quelle que soit l’issue, une chose est sûre : le dossier Mastantuono dépasse déjà le simple cas d’un joueur de 18 ans. C’est une question de pouvoir, de fierté nationale, et d’avenir sportif.

Les fans en feu
Sur les réseaux, les supporters madrilènes se divisent. Certains applaudissent Alonso, estimant qu’il défend les intérêts du club. D’autres accusent le coach basque d’être égoïste : « L’Argentine, c’est une chance unique pour Franco, il doit y aller ! »
La fracture se ressent jusque dans les gradins du Bernabéu. Et si le conflit ne se règle pas vite, l’image du Real en Amérique du Sud pourrait sérieusement se détériorer.
Conclusion : un séisme annoncé
Entre ambitions personnelles, intérêts de club et pressions nationales, le cas Mastantuono devient une bombe à retardement.
Alonso n’a pas l’intention de lâcher prise. L’AFA non plus. Résultat : la planète football retient son souffle.
👉 Une chose est certaine : ce bras de fer pourrait marquer le premier grand test de pouvoir pour Alonso au Real Madrid. Et si Madrid perd ce duel, ce n’est pas seulement Mastantuono qu’ils risquent de voir s’envoler, mais toute une part de leur projet futur.