Paris, 20 septembre 2025 – Le PSG pensait entrer dans son Classique contre l’Olympique de Marseille avec une dynamique parfaite et un vestiaire enfin apaisé, mais c’était sans compter l’explosion inattendue provoquée par João Neves. Le jeune milieu portugais, recruté pour 60 millions d’euros seulement quelques mois plus tôt, a décidé de briser le silence en attaquant directement Ousmane Dembélé, son coéquipier censé être l’une des armes offensives du club. Ses mots, rapportés par L’Équipe, résonnent encore comme une gifle : « Sa présence est un véritable danger qui pourrait gâcher toute la saison ». Une déclaration brutale qui a plongé le Parc des Princes dans une tourmente médiatique et sportive.

João Neves n’est pas un joueur ordinaire. En à peine deux mois, il s’est imposé comme le cœur battant du PSG, multipliant les performances de haut niveau et séduisant autant les supporters que le staff technique. Son but magistral contre le Real Madrid en Ligue des champions l’a déjà placé au rang de futur patron du milieu parisien. Mais sa prise de position contre Dembélé révèle une maturité teintée d’audace, et surtout une inquiétude profonde sur l’équilibre de l’équipe. Derrière ses propos, on devine un vestiaire qui doute, un collectif qui vacille, et un entraîneur – Luis Enrique – placé dans une position délicate à quelques heures d’un match crucial.

La cible de cette attaque, Ousmane Dembélé, traîne une réputation aussi brillante que fragile. Héros de la Coupe du Monde 2022, joueur capable d’actions fulgurantes, il est aussi connu pour ses blessures à répétition et ses passages à vide. Sa prolongation à 20 millions d’euros par an avait déjà surpris les observateurs, et ses débuts catastrophiques cette saison – seulement 45 minutes disputées en Ligue 1 et un carton rouge absurde contre Monaco – n’ont fait qu’alimenter la frustration. Pour João Neves, la coupe semble pleine : « On a vu à Barcelone comment il pouvait saboter une équipe. » Ces mots résonnent comme une condamnation, et certains cadres du vestiaire, comme Vitinha ou Hakimi, partageraient en silence cette inquiétude.

Luis Enrique, en bon gestionnaire d’egos, tente de calmer le jeu. Devant la presse, il a rappelé que « les choix tactiques appartiennent à l’entraîneur » et que Dembélé reste « un talent unique qu’il faut remettre sur pied ». Mais derrière cette diplomatie, chacun sait que la crise est bien réelle. Une réunion d’urgence a été annoncée pour réunir Neves, Dembélé et le capitaine Marquinhos avant le choc face à l’OM. Le climat est électrique, et la moindre décision pourrait mettre le feu aux poudres. Écarter Dembélé serait un désaveu public, mais l’aligner contre Marseille serait perçu comme une provocation, risquant de fracturer encore plus le vestiaire.
Dans les tribunes et sur les réseaux, la guerre est déjà déclarée. Le hashtag #NevesCapitaine fait un carton, preuve que le Portugais a conquis une partie des supporters qui voient en lui le symbole d’un PSG nouveau, travailleur et ambitieux. De l’autre côté, les défenseurs de Dembélé rappellent son génie lorsqu’il est en pleine possession de ses moyens et accusent Neves de vouloir prendre trop de place trop vite. Entre admiration et rejet, la fracture est totale, et Paris semble revivre les fantômes de ses crises passées, de la saga Mbappé au départ de Thiago Silva.
Le président Nasser Al-Khelaïfi, habitué aux tempêtes médiatiques, a tenté une sortie minimaliste en déclarant que « le PSG est une famille unie » et que « Luis Enrique saura gérer la situation ». Mais derrière les portes closes, l’urgence est palpable. Les observateurs comme Pierre Ménès préviennent déjà : si la gestion échoue, Paris risque de revivre un fiasco similaire à celui de 2020, où les tensions internes avaient miné le groupe.
Et pendant ce temps, l’OM se frotte les mains. Car jamais le PSG n’a semblé aussi vulnérable à l’approche d’un Classique. Une défaite au Vélodrome pourrait transformer cette crise en véritable implosion. João Neves, malgré ses mots durs, a conclu son interview par un appel à l’unité : « J’aime ce club comme un fils. Je veux son succès. Mais si un retour met tout en péril, il faut le dire haut et fort. » Entre loyauté et rébellion, il a tracé une ligne rouge que le club devra désormais gérer.
Au final, cette affaire dépasse largement le cas Dembélé. Elle révèle les failles profondes d’un PSG toujours en quête de stabilité et d’identité. La saison avait commencé comme un rêve, elle se poursuit désormais comme un feuilleton à suspense. Et une question obsède déjà les supporters : Luis Enrique parviendra-t-il à désamorcer la bombe Neves avant qu’elle n’explose et n’emporte tout sur son passage ?