Pour la première fois depuis le début de son deuxième mandat, Florentino Pérez est monté sur le podium de Valdebebas non pas pour célébrer un trophée ou annoncer une signature galactique… mais pour faire un mea culpa retentissant. Le président du Real Madrid a reconnu devant les caméras et les partenaires du club ses erreurs stratégiques majeures dans le recrutement ayant conduit à une saison 2024/25 désastreuse pour les Merengues.

Dans un discours de 12 minutes retransmis en direct sur Real Madrid TV, Pérez a surpris tout le monde par un ton inhabituellement humble :

“Nous avons mal évalué certaines priorités. J’assume personnellement le manque de renforts en défense et au milieu de terrain. Nous avons laissé Carlo (Ancelotti) seul avec trop peu d’options.”

Cette prise de parole a été déclenchée par la défaite 3-4 contre le FC Barcelone au Bernabéu, un Clásico décisif dans lequel le Real, menant 2-0 après 15 minutes, s’est effondré. Cette contre-performance a pratiquement scellé leur sort en Liga, avec le Barça désormais à 7 points d’avance. Une déroute stratégique qui cristallise l’échec d’un mercato jugé trop conservateur.

La fin d’un modèle… et le début d’un autre ?

Florentino Pérez, longtemps considéré comme l’architecte de la “Galacticos Era”, avait récemment favorisé une approche plus prudente : recruter des joueurs libres pour limiter les dépenses. Mbappé (2024), Alaba (2021), Rüdiger (2022) en sont les exemples parfaits. Mais cette politique a montré ses limites. Tandis que l’attaque brillait, la défense s’effritait : blessures en série, manque de profondeur, et aucune alternative valable à des piliers vieillissants.

Le match contre Barcelone a exposé une ligne défensive bricolée avec Tchouaméni et le jeune Asencio en charnière centrale – un duo improvisé face à l’attaque la plus percutante du championnat. Une humiliation.

Selon El Pais, le vestiaire aurait été “choqué mais soulagé” par les aveux du président. Certains joueurs, en privé, avaient exprimé leur frustration depuis plusieurs semaines, tandis qu’Alonso – futur entraîneur – aurait menacé de revoir son engagement si aucune garantie n’était offerte pour la saison prochaine.

Un mercato de feu en préparation 🔥

Mais Pérez n’a pas seulement avoué ses fautes. Il a également annoncé un chèque en blanc pour Xabi Alonso, qui prendra les rênes dès cet été. Le technicien espagnol aurait déjà dressé une shortlist précise et ambitieuse :

• Alejandro Grimaldo (Leverkusen) : un latéral gauche ultra-offensif, auteur de 4 buts et 8 passes décisives cette saison.

• Jonathan Tah : solide défenseur central de Bundesliga, dont l’arrivée viserait à stabiliser une charnière trop fragile.

• Lautaro Martínez : une cible de luxe pour offrir une alternative à Mbappé en attaque et renforcer la profondeur offensive.

L’objectif est clair : reconstituer un effectif équilibré, capable de rivaliser sur tous les fronts, sans reproduire les erreurs du passé.

Une rédemption ou un chant du cygne ? 👀

Florentino Pérez parviendra-t-il à inverser la tendance et convaincre les socios qu’il a encore les rênes du navire ? Ou bien cette confession publique n’est-elle que le début d’un adieu programmé après deux décennies à la tête du Real Madrid ?

L’été s’annonce brûlant à Madrid. Des signatures, des départs… et peut-être, une dernière révolution.
👉 Les supporters retiennent leur souffle. Les premiers coups de fil ont déjà été passés. Un nouveau Galactique est peut-être en route…