Le Real Madrid croyait avoir tourné la page turbulente de l’ère Ancelotti. Mais à peine trois mois après l’arrivée de Xabi Alonso, la Casa Blanca est déjà secouée par un nouveau séisme. L’objet du scandale ? Endrick, le joyau brésilien présenté comme l’héritier de Vinícius, devenu aujourd’hui le symbole d’un malaise profond entre le vestiaire, la direction et les légendes du club.

Carlo Ancelotti, parti avec amertume, avait lancé un avertissement clair avant de quitter le banc : « Je n’arrive pas à croire qu’on parle de prêter un diamant brut comme Endrick sans lui donner une vraie chance au Bernabéu. On répète les mêmes erreurs. » Ces mots, jugés durs à l’époque, résonnent aujourd’hui comme une prophétie.
Depuis que Xabi Alonso a pris les rênes, Endrick a disparu du radar. À l’entraînement, le jeune brésilien aurait été soumis à des séances d’une intensité extrême, destinées à tester sa résistance physique. Résultat : une blessure musculaire mineure, mais suffisante pour le sortir des plans du coach. Et au lieu de réapparaître dans le groupe, Endrick a été relégué en tribune, observant ses coéquipiers empiler les victoires sans lui.

C’est dans ce contexte que Ronaldo Nazário, légende absolue du Real et idole d’Endrick, a brisé le silence. Dans une interview accordée à une chaîne brésilienne, R9 n’a pas mâché ses mots :
👉 « Alonso a détruit Endrick à l’entraînement, puis il l’a ignoré. C’est comme s’il voulait l’étouffer, comme on a failli étouffer Mbappé à ses débuts. On joue avec le feu. »
Ces déclarations ont immédiatement enflammé les réseaux sociaux. En quelques heures, le hashtag #JusticeForEndrick est devenu viral en Espagne comme au Brésil. Les fans madrilènes se divisent : certains estiment qu’Alonso doit imposer sa loi et que la patience est nécessaire, d’autres dénoncent un traitement injuste réservé à un joueur de 18 ans acheté près de 60 millions d’euros.
Les critiques de R9 trouvent un écho particulier car elles s’ajoutent aux propos d’Ancelotti. L’ancien entraîneur italien avait déjà dénoncé le « court-termisme » de la direction madrilène, accusée de préférer sécuriser des résultats immédiats plutôt que de construire un projet autour des jeunes. « Si vous n’assurez pas du temps de jeu à un talent comme Endrick, comment voulez-vous qu’il soit prêt à remplacer les cadres demain ? », avait lâché Ancelotti, amer.
La direction du Real, elle, reste ferme : un prêt en janvier 2026 est désormais sur la table, avec une clause de 2.000 minutes obligatoires pour le club qui accueillerait Endrick. Une manière de garantir son développement… mais aussi un signe clair qu’Alonso ne compte pas sur lui pour l’instant.

Dans les coulisses, on murmure que Florentino Pérez n’a pas apprécié les critiques publiques de Ronaldo. Pourtant, d’autres voix s’élèvent au sein du vestiaire. « Endrick a besoin de confiance, pas d’isolement », aurait confié un cadre du Real sous couvert d’anonymat.
Le parallèle avec Kylian Mbappé est devenu inévitable : à l’époque, le prodige français avait failli se perdre dans un PSG incapable de gérer son explosion précoce. Aujourd’hui, beaucoup craignent qu’Endrick ne suive le même chemin, étouffé par la pression et la méfiance.
Alors que Madrid prépare le choc contre l’Atlético, l’affaire Endrick prend des allures de bombe à retardement. Ancelotti avait sonné l’alarme, Ronaldo vient d’ajouter de l’essence au feu, et les supporters se demandent : le Real est-il en train de gâcher le joyau qui devait illuminer son avenir ?