Rome, Turin, Madrid — les capitales s’agitent, mais Zidane, lui, reste de marbre. Depuis des semaines, les dirigeants de la Juventus multipliaient les contacts, prêts à tout pour convaincre l’icône française de revenir sur le banc où il a grandi comme joueur. On parle d’un contrat “royal” : 3 ans, 90 millions d’euros, résidence luxueuse à Turin, totale liberté sportive. Et pourtant… Zizou a dit non. Pas une fois, mais deux.

Selon La Gazzetta dello Sport, deux clubs — dont un du Moyen-Orient — auraient même mis sur la table 100 millions d’euros chacun, offrant à Zidane la chance de devenir l’entraîneur le mieux payé de la planète. Mais l’homme au regard calme et à la parole rare n’a qu’une seule obsession : le bleu.

“Je sais ce que je veux. Mon rêve, c’est de diriger l’équipe de France. Je ne dis pas que ce sera demain, mais ce jour viendra”,
— a-t-il confié à Rome, devant un public debout, captivé.
Dans ces mots sobres, presque timides, se cache une détermination farouche. Zidane, le joueur qui a fait trembler le monde à Saint-Denis en 1998, veut désormais écrire la suite de l’histoire — non plus avec sa tête, mais avec son esprit.
Les supporters italiens, eux, n’y croient pas. Sur les réseaux sociaux, les tifosi de la Juve hurlent à la trahison :
“Comment peut-il refuser la Vieille Dame pour un rêve incertain ?”
“Il nous doit tout, et il tourne le dos !”
Mais pour Zidane, tout est question de sens. Il ne veut pas simplement entraîner. Il veut transmettre, bâtir, incarner. Et dans son cœur, il n’existe qu’un seul projet capable de réveiller cette passion : la renaissance du football français, autour d’une génération nouvelle — Mbappé, Doué, Camavinga, Tchouaméni.
“Quand je vois ces jeunes, je vois l’avenir. C’est ça, la France. C’est ça, mon envie”, aurait-il confié à un proche.
Le timing, lui, semble parfait. Didier Deschamps, après un règne d’or ponctué de la Coupe du monde 2018 et de finales épiques, pourrait boucler son cycle en 2026. Derrière lui, Zidane attend, patiemment, silencieusement — mais chaque décision qu’il prend, chaque offre qu’il refuse, n’a qu’un seul but : se tenir prêt.
À Madrid, les dirigeants du Real observent la scène avec respect. Florentino Pérez sait que l’homme qui lui a offert trois Ligues des Champions successives ne reviendra pas pour un simple contrat. Zidane appartient désormais à un autre horizon, plus symbolique : celui de la nation.
Pendant ce temps, les fans français s’enflamment. Les hashtags #ZizouBleu et #ProjetFrançais explosent sur X. Certains rêvent déjà d’un duo Zidane–Mbappé, symbole d’une nouvelle ère où la France ne se contenterait plus de briller, mais de dominer.
Et quand un journaliste italien lui a demandé s’il ne regrettait pas de refuser autant d’argent, Zidane n’a eu qu’un sourire.
“L’argent passe. Le bleu, lui, reste.”
Ces mots, simples mais tranchants, ont fait le tour du monde en quelques minutes. Dans un football saturé de contrats et de chiffres, Zidane rappelle que les légendes ne se vendent pas.
Car pour lui, le plus grand banc du monde n’est pas à Turin, ni à Riyad, ni même à Madrid.
Il est à Clairefontaine, là où tout a commencé — et là où il compte, un jour, tout recommencer.
