Arrivé en grande pompe en provenance de Benfica pour 65 millions d’euros, Ramos devait incarner la relève, l’avenir du poste de numéro 9. Il avait tout : la jeunesse, la rage de vaincre, et le souvenir encore brûlant de son triplé en Coupe du Monde qui avait éclipsé Cristiano Ronaldo lui-même.
Mais en deux saisons, le rêve s’est effrité. Les blessures se sont accumulées, les titularisations sont devenues sporadiques, et Luis Enrique, avec sa vision froide et tranchée du football, l’a doucement écarté.

“Ramos ne correspond pas au profil que je recherche chez un avant-centre moderne”, aurait confié un membre du staff à L’Équipe.
Traduction : merci pour les services rendus, mais la porte est là.
⚖️ Un bilan loin d’être honteux… mais ignoré
Pourtant, les chiffres parlent pour lui : 33 buts en 86 apparitions, malgré un statut de remplaçant chronique. Une régularité qui aurait mérité mieux. Mais à Paris, les performances ne pèsent parfois pas assez face aux caprices des profils tactiques.
Et puis, comment ignorer la saison surréaliste d’Ousmane Dembélé, repositionné plus proche de l’axe et devenu intouchable ? Gonçalo Ramos, lui, a accepté de faire profil bas, sans plainte, sans tapage, toujours impeccable à l’entraînement, selon le staff. Et pourtant, cela n’aura pas suffi.
🧊 Une rupture annoncée, mais sans élégance
Ce qui choque aujourd’hui, c’est la manière. Le PSG ne ferme plus la porte à son départ, et pire : il le laisse entendre dans la presse. Une manière d’inviter discrètement les clubs intéressés à venir “marchander” son sort. Bien sûr, Paris n’a pas l’intention de brader son joueur, mais le message est limpide : “S’il y a une offre correcte, il partira.”
Une mise à l’écart déguisée en ouverture stratégique.
⚠️ Une humiliation déguisée pour un soldat loyal ?
Dans un vestiaire où la loyauté est rare, certains coéquipiers de Ramos s’interrogent. Comment un joueur aussi impliqué, respecté et performant peut-il être poussé vers la sortie sans un mot de reconnaissance public ?
Le Portugais, lui, n’a encore rien dit. Mais dans son entourage, on murmure qu’il se sent trahi, qu’il s’attendait à une vraie bataille pour une place de titulaire, pas à une éviction silencieuse. Il ne cherchait pas la gloire, seulement une juste considération.
🎯 Et maintenant ?
Plusieurs clubs de Premier League, dont West Ham, Aston Villa ou même Manchester United, seraient à l’affût, prêts à relancer Ramos dans un système où son profil serait mieux valorisé.
Mais à Paris, c’est un autre message qui domine : l’ère Gonçalo Ramos touche à sa fin, et comme souvent dans la capitale, on préfère tourner la page dans le silence… plutôt que d’affronter l’échec en face.
Conclusion : Le départ de Ramos ne serait pas qu’un transfert – ce serait le reflet d’un PSG qui sacrifie l’humain au nom du profil idéal, quitte à oublier que le football, ce sont aussi des hommes, des combats, et des valeurs.