Dans un match où les projecteurs étaient braqués sur les buteurs, les dribbleurs et les artistes du dernier geste, João Neves a brillé. Le jeune milieu portugais du PSG a inscrit un doublé somptueux, permettant à son équipe de s’imposer 3-1 dans un match intense et très engagé. Pourtant, c’est ce qu’il a fait après le coup de sifflet final qui a véritablement marqué les esprits.

Alors qu’il venait de se voir attribuer officiellement le trophée d’Homme du Match, Neves a surpris tout le monde. Devant les caméras, les officiels et ses coéquipiers, il a refusé de garder le prix, avant de s’adresser publiquement à l’équipe :
« Ce trophée ne m’appartient pas. J’ai marqué deux buts, oui, mais si on a pu dominer aujourd’hui, c’est grâce à lui. Il a tout donné, il a couvert tout le terrain, il nous a libérés. Ce soir, c’est lui le véritable patron. »
Et ce « lui », ce n’était ni Dembélé, ni Vitinha, ni Barcola. C’était Manuel Ugarte, milieu défensif uruguayen, souvent discret dans l’ombre du jeu offensif parisien. Pourtant, ce soir-là, il a livré l’une des prestations les plus complètes de sa carrière.
đ 15 ballons récupérés, 94% de passes réussies, 3 duels aériens gagnés : une masterclass défensive
Si les statistiques peuvent parfois tromper, celles de Manuel Ugarte ce soir étaient tout simplement exceptionnelles. Positionné devant la défense, il a muselé le meneur de jeu adverse, coupé les transitions, éteint les contres avant même qu’ils ne commencent.
« Il était partout, comme un fantôme. Dès qu’on levait la tête pour avancer, il était déjà là », a confié l’attaquant adverse après la rencontre.
Le journal L’Équipe n’a pas hésité : 9,5/10, une note rarissime, attribuée à un joueur dont le nom ne figure que trop peu souvent dans les gros titres. Pourtant, ce soir, c’est lui qui a tenu la baraque.
đŹ Dans le vestiaire, un respect unanime
L’acte de João Neves a été salué par tout le vestiaire parisien. Dembélé a pris la parole à son tour pour applaudir le geste de son coéquipier :
« Ce que João a fait, c’est classe. Mais ce qu’Ugarte a fait sur le terrain, c’est monstrueux. »
Même Luis Enrique, pourtant avare en compliments individuels, a brièvement rompu son silence habituel :
« Ugarte est un guerrier. Ce soir, il a été notre capitaine sans brassard. »
â ïž Un message fort… et un avertissement pour ses concurrents ?
Depuis son arrivée à Paris, Ugarte a connu des hauts et des bas, souvent relayé sur le banc par des profils plus offensifs ou plus « glamour ». Mais cette performance change peut-être la donne. Avec un João Neves en pleine explosion et un Ugarte retrouvant ce niveau, le milieu du PSG semble prêt à dominer l’Europe.
Sur les réseaux sociaux, la scène du trophée rendu a fait le tour du web.
« C’est ça, l’esprit d’équipe. C’est ça, le PSG qu’on veut voir », commentait un fan.
« Ugarte, c’est le joueur que tu ne vois pas, mais sans lui tu perds », écrivait un autre.
đŻ Un match, un geste, et peut-être un tournant
Ce soir, Paris n’a pas seulement gagné un match. Il a gagné une nouvelle dynamique collective, faite de respect, de reconnaissance et de solidarité. João Neves, en renonçant à son moment de gloire, a mis en lumière un guerrier silencieux. Et Manuel Ugarte, en répondant sur le terrain avec une prestation hors-norme, a rappelé à l’Europe entière qu’il faudra compter sur lui cette saison.
Une victoire, deux héros. Et un PSG plus fort que jamais.