À seulement 18 ans, Lamine Yamal vient de signer un contrat en or avec le FC Barcelone, assorti d’un salaire annuel de 17 millions de dollars. Une preuve éclatante de la confiance absolue que le club catalan place en lui. Pourtant, cette décision a déclenché un débat brûlant dans la presse espagnole et parmi les supporters : et si l’histoire d’Ansu Fati était en train de se répéter ?

Ansu Fati, autrefois annoncé comme le successeur naturel de Messi, avait lui aussi reçu les clés du futur du club à un très jeune âge. Salaires élevés, responsabilités énormes, pressions constantes… Avant que les blessures et la perte de confiance ne viennent freiner brutalement son ascension. Aujourd’hui, bien que toujours sous contrat avec le Barça, Fati lutte pour retrouver son niveau et une place dans l’équipe première.

Avec Yamal, le parallèle est troublant. Certes, le jeune ailier a prouvé des choses extraordinaires en Liga et en Ligue des champions, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. En lui offrant un statut de pilier à un âge aussi précoce, le club prend un pari risqué, à la fois sur le plan sportif et psychologique.

De plus, des sources internes affirment que le nouveau contrat de Yamal comporte des clauses spéciales, notamment des bonus liés aux performances individuelles et à l’obtention de trophées comme le Ballon d’Or. Cela accentue la pression sur les épaules du jeune joueur, qui devra gérer attentes médiatiques, rivalités sportives et un vestiaire plein de talents confirmés.
Malgré cela, l’encadrement du Barça se veut rassurant : Hansi Flick, le nouvel entraîneur, aurait personnellement validé le projet autour de Yamal, convaincu de son potentiel à long terme.
Alors, Yamal écrira-t-il l’histoire en lettres d’or ou tombera-t-il dans le piège de la précocité ? Une chose est sûre : à Barcelone, l’avenir semble à la fois prometteur… et incertain.