Dix ans après avoir mené Barcelone au sommet de l’Europe, Luis Enrique remportait à nouveau la Ligue des champions, cette fois avec le PSG, et pas seulement…

Les lumières de l’Allianz Arena brillaient de mille feux au coup de sifflet final. Luis Enrique, homme qui avait connu les sommets de la gloire comme les plus grandes souffrances, se tenait silencieux parmi ses joueurs. Le Paris Saint-Germain avait remporté la Ligue des champions 2025, une première dans l’histoire du club. Mais à ce moment crucial, ses yeux n’étaient pas rivés sur les caméras de télévision ni sur les tribunes remplies de drapeaux. Il leva les yeux vers le ciel nocturne de Munich, murmura quelque chose – et ses yeux se remplirent de larmes.

Quiconque connaît son histoire le sait… Luis Enrique n’était pas seul à célébrer cette victoire. Il partageait cette victoire avec Xana, sa petite fille décédée en 2019 à l’âge de neuf ans.

Il y a dix ans, Luis Enrique soulevait le trophée de la Ligue des champions à Berlin après avoir aidé Barcelone à battre la Juventus. Ce fut une saison parfaite, avec un MSN dévastateur, un célèbre tiki-taka et un moment inoubliable : la petite Xana, courant sur le terrain, agitant le drapeau du Barça avec son père.

« Elle a été un miracle, un petit vent qui a soufflé sur ma vie », a déclaré un jour Luis Enrique, faisant référence à Xana dans le documentaire « No Tenéis Ni P** Idea ». Et même si le temps a passé, ce souvenir ne s’est jamais estompé.
Aujourd’hui, alors que le PSG, autrefois considéré comme le « riche perdant », atteint enfin la gloire, Enrique a bouclé la boucle du destin : de champion avec Barcelone en 2015 à auteur d’un livre historique pour Paris en 2025.
Il n’a pas besoin de crier. Il n’a pas besoin de courir sur le terrain. Il suffit d’un regard vers le ciel, comme pour envoyer un message à une étoile qui l’observe d’en haut : « Xana, tu vois ? On a encore réussi.»
Lors de la conférence de presse d’après-match, la première question n’a pas porté sur la tactique, mais sur les émotions. Luis Enrique hocha la tête, les lèvres pincées, puis sourit tristement :
« Il y a des victoires qui n’appartiennent à personne. C’est le trophée de l’équipe, de mes joueurs et… de ma famille. Xana, elle est toujours là.»
Il se souvint de la vieille image : la photo du drapeau de Barcelone planté par Xana dans le stade de Berlin, ses yeux brillant comme le soleil d’été. Il imagina maintenant la scène se répéter, mais cette fois aux couleurs du PSG. « Je sais qu’elle voit ça. Et je crois qu’elle sourit aussi.»
Cette victoire n’est pas seulement une réponse à ceux qui doutaient du PSG, c’est aussi une affirmation : le football ne se résume pas à des buts, des titres ou des tactiques ; c’est une histoire d’amour, de sacrifice et de choses les plus sacrées.
Debout au milieu des acclamations, Luis Enrique était comme le père d’il y a des années, portant toujours le souvenir de sa fille. Six ans après la disparition de Xana, il n’a jamais vécu dans la douleur, mais avec le souvenir, l’inspiration inépuisable que Xana a laissée derrière elle.
Sur les réseaux sociaux, une série de fans ont partagé une vidéo de lui levant les yeux au ciel au moment de sa victoire en championnat. Des millions de cœurs ont été émus. « Je ne connais rien au football, mais ce moment m’a fait pleurer », a écrit un utilisateur. « Il n’a pas soulevé le trophée seul ; c’était la victoire d’un amour éternel. »
Aujourd’hui, lors de la célébration du PSG à Paris, on a beaucoup parlé de Mbappé, Donnarumma, Vitinha. Mais pour Enrique, cette victoire restera à jamais marquée par un seul nom : Xana.
Et ce drapeau, quelle que soit sa couleur, flottera toujours avec tous nos cœurs.